Ce fut une très grosse première journée complète en tant que directeur général du Canadien de Montréal pour Kent Hughes, celui-ci qui a participé à sa première conférence de presse à Montréal aujourd'hui pour répondre aux questions et clarifier certaines situations. Hughes a répondu a plusieurs questions, dont la situation de Dominique Ducharme, sur le genre d'équipe qu'il aimerait mettre en place et s'il planifie une reconstruction ou simplement un reset.
Suite à cette conférence de presse et plusieurs autres entrevues, le nouveau DG du Tricolore était de passage à JiC à TVA Sports. Il a été questionné sur le développement des joueurs, la principale lacune dans l'organisation depuis plusieurs années déjà et sur comment il espérait redresser celui-ci. Pour lui, une majeure partie de ce processus passera par les statistiques avancées, une facette bien connue du hockey moderne mais plus ou moins prise en considération.
«Ron Hextall m’avait dit que dans le monde du hockey, on a tendance à acheter à haut prix et vendre à bas prix. Je le mentionne dans le contexte du développement du joueur. Quand quelqu’un ne joue pas à son maximum, c’est souvent à ce moment qu’on l’échange. Ce qu’on veut construire à Montréal, c’est une équipe de développement et de statistiques avancées, a-t-il expliqué. Des statistiques qui ne sont pas exclusivement utilisées pour prendre des décisions concernant des joueurs, mais aussi pour comprendre les joueurs et ce qui cloche dans leur jeu. On peut ensuite corriger leurs défauts et les améliorer. Plus d'informations on a, mieux on est outillés pour prendre des décisions. Ce ne sera jamais uniquement les stats avancées. Ce sera les statistiques avancées, le dépistage et l’équipe de développement. On va mettre tout ça ensemble. Je veux qu’on travaille tous ensemble. Ce n’est pas juste un ou l’autre. Il n’y a pas de mur entre l’équipe de dépistage et l’équipe des statistiques avancées.» -Kent Hughes
Pour lui, le côté relationnel entre les joueurs et le personnel d'entraîneurs est également une priorité. Il considère que c'est quelque chose de très important au sein de l'organisation, puisque par expérience, ayant lui-même eu à régler certains cas entre un joueur et son entraîneur en tant qu'agent de joueur, il sait lui-même que ce n'est pas quelque chose qui est souvent facile pour les coachs.
«Le coach moderne doit absolument être un communicateur. De mon expérience, on reçoit souvent des appels à 11h le soir, minuit le soir, parce qu’un joueur n’est pas content de sa situation. Souvent, je trouve qu’il y a un manque de communication. Je vais prendre mes expériences et on va essayer de créer une place où la communication est meilleure entre le coach et les joueurs.»
Il semble avoir un plan bien précis en tête, et il semble surtout savoir ce qu'il fait! Même si ce n'est qu'une première expérience en tant que directeur général pour un club de la ligue nationale, il est très bien encadré avec un homme d'hockey tel que Jeff Gorton pour l'épauler dans ses décisions.
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