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Pour Auston Matthews, on dirait que les séries c’est une autre histoire

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Alexandre Lavoie

Auston Matthews est l’un des buteurs les plus prolifiques de la LNH depuis son entrée fracassante, le 12 octobre 2016, dans un match face aux Sénateurs d’Ottawa pendant lequel il a inscrit 4 filets!

Disons que les partisans des Leafs avaient de quoi se réjouir… et la bonne nouvelle c’est que ce n’est pas du tout un feu de paille.

Matthews enchaîne en effet les saisons régulières en engrangeant un nombre impressionnant de buts, 401 pour être précis, après la saison 2024-2025.

Le centre natif de San Ramon, en Californie, maintient un rythme de 0,638 but par match, soit 0,036 de mieux que l’actuel meilleur marqueur de tous les temps, Alex Ovechkin. S’il garde la même régularité, et si la santé suit, il pourrait peut-être atteindre le sommet un jour...

Et ce n’est pas juste une question de chiffres. Quand Matthews est sur la glace, tout change. Il attire les meilleurs défenseurs, il libère de l’espace pour ses coéquipiers, et il est capable de marquer de n’importe où dans la zone offensive.

Mais le vrai problème dans le cas du du capitaine de Toronto, c’est plutôt son rendement en séries qu’il faut questionner.

Même s’il amasse des points et sa part de buts en séries éliminatoires, on est loin de son niveau d’excellence habituel. En effet, Matthews produit seulement pour l’équivalent de 0,379 but par match, ce qui équivaut à près de la moitié.

C’est encore plus moche quand on pense au fait qu’il n’a marqué qu'un seul but après 6 parties, lui qui a été blanchi au cours des 5 rencontres, dans la confrontation face aux Panthers de la Floride et qu’on dresse la liste de tous ceux qui ont touché le fond du filet avant lui au sein des deux formations!

Ce qui commence à agacer les partisans, c’est ce fameux plafond des séries. On ne remet pas en question son talent, mais à Toronto, on ne rêve plus de records personnels: on veut une bannière. Et tant que l'Américain ne livrera pas la marchandise au printemps, il restera dans l’ombre des grands… malgré ses statistiques de saison régulière.

Alors, oui, Matthews est un joueur d’une classe à part en saison régulière, mais est-il celui dont Toronto ont besoin pour toucher au trophée convoité depuis 1967?

La réponse, ou du moins une partie, à la suite du match #7!