Les nouvelles sont très bonnes concernant Jonathan Toews
Voyez les détails !
À 37 ans, alors que plusieurs de ses anciens coéquipiers ont pris leur retraite ou s’y préparent, Jonathan Toews nage à contre-courant. L’un des centres two-way les plus respectés de sa génération semble prêt à effectuer un retour au jeu, et ce qui se dessine est loin d’être anodin.
Après avoir mis sa carrière sur pause à la fin de la saison 2022-2023, l’ancien capitaine des Blackhawks de Chicago est en voie de compléter un parcours de guérison aussi atypique qu’impressionnant.
Rappelons qu’à l’époque, Toews avait évoqué la nécessité de « guérir complètement et de profiter pleinement de la vie ». Derrière cette phrase se cachait une réalité plus lourde : des symptômes persistants liés à la COVID longue, une fatigue chronique, et une sensation de ne plus reconnaître son propre corps.
Ce n’était pas la première fois qu’il affrontait l’adversité, mais ce combat, intérieur et invisible, allait le pousser à explorer des chemins peu empruntés par les athlètes de haut niveau.
C’est ainsi qu’il s’est rendu en Inde, l’an dernier, pour suivre une cure de désintoxication ayurvédique appelée Panchakarma. Un séjour de cinq semaines dans un environnement radicalement différent du monde de la LNH.
Ce n’était qu’une des nombreuses démarches entreprises par Toews pour retrouver l’équilibre, autant physique que mental. Pendant que la majorité des joueurs de sa génération tournaient la page, lui s’accrochait encore à l’idée de revenir, mais pas à n’importe quel prix : il voulait retrouver le joueur qu’il avait été, ou du moins, s’en approcher le plus possible.
Et depuis quelques mois, tout semble s’aligner en ce sens. Installé désormais à Scottsdale, en Arizona, il s’entraîne quotidiennement sur la glace et dans le gymnase.
Mais comme le rapporte Nicolas Cloutier de TVA Sports, le signe le plus révélateur de son sérieux vient peut-être de sa récente collaboration avec Boris Dorozhenko.
Le réputé entraîneur ukrainien, célèbre pour avoir contribué au développement d’Auston Matthews, a répondu à l’appel de Toews alors qu’il se trouvait au Japon. Dès les premières séances, Dorozhenko a été impressionné par son coup de patin : « C’est vraiment impressionnant. Peut-être que c’est pour ça qu’il a gagné trois coupes Stanley. Ces gars-là ont une mentalité différente. »
Cette phrase en dit long. Après des mois d’incertitude, de doutes et de traitements, Toews semble enfin prêt à tester ses limites. Il ne cherche pas simplement à prolonger sa carrière, il veut la redéfinir. S’entraîner aux côtés de jeunes espoirs, comme Jake Livanavage, sur la glace même où il a jadis fait ses classes à l’Université du Dakota du Nord, ajoute une couche symbolique à ce retour : celui d’un mentor, mais aussi d’un compétiteur qui n’a jamais abandonné.
S’il revient, ce ne sera pas en touriste. Ce sera en guerrier, avec la même intensité qui a fait de lui l’un des centres défensifs les plus redoutables de son époque. Jonathan Toews n’a peut-être plus les jambes de ses 25 ans, mais il semble avoir retrouvé quelque chose de plus rare encore : la passion de jouer, intacte. Et ça, c’est souvent ce qui fait toute la différence.
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