Vasilevskiy a les bagues, mais Price a l’âme d’un gagnant

Cette semaine, lors de leur émission de radio quotidienne sur les ondes de BPM Sports, les animateurs Georges Laraque et Stéphane Gonzalez se sont posé une question plutôt ardue si l’on est impartial.

Qui est le meilleur gardien entre Carey Price et Andrei Vasilevskiy?

Après avoir tergiversé sur ce qui devrait ou non être pris en compte pour les classer en ordre, les deux animateurs semblaient plutôt d’accord en bout de ligne pour placer l’ancien portier du Canadien avant celui qui protège toujours les filets du Lightning de Tampa Bay.

Mais sur quelles bases doit-on comparer ces deux cerbères au talent exceptionnel?

Il faut d’emblée admettre que les équipes qui ont évolué devant le gardien russe ont été de loin supérieures à ce que le représentant de l’unifolié canadien a pu rêver d’avoir au sein de son alignement. Pensez simplement aux moments où Price a pu jouer pour son pays et du peu de chances que possédaient les adversaires du Canada lors de ces affrontements internationaux.

Du côté des trophées et autres honneurs individuels, on doit donner l’avantage à Vasilevskiy avec ses deux Coupes Stanley remportées consécutivement en 2019-20 et 2020-21. Malheureusement pour Carey, et pour les partisans de la Sainte-Flanelle, cette 2e conquête aurait bien pu être attribuée à l’autre gardien comme le CH était l’adversaire du Lightning. Au passage, le gardien maintenant âgé de 30 ans a mis la main sur le Vézina en 2019 et le Conn Smythe en 2021 en plus de ses nombreuses sélections au Match des étoiles de la LNH.

Du côté de Price, ses succès retentissants lors de l’année 2015 ont fait de lui le premier gardien à remporter les trophées Hart (joueur le plus utile à son équipe), Vézina (meilleur gardien), Ted Lindsay (joueur par excellence selon ses pairs) ainsi que William M. Jennings (meilleure moyenne de buts alloués) la même année!

Voici un tableau comparatif des principales statistiques des deux hommes:

Les deux rivaux sont réputés pour être des gamers hors pair par leurs coéquipiers, ce qui n’aide pas non plus à les départager.

Dans tous les cas, si Carey Price avait compté sur Hedman au lieu de Beaulieu ou O’Byrne, on a fort à parier qu’il aurait probablement remporté le seul trophée qu’il convoitait au plus profond de son cœur de conquérant ultime... la Coupe Stanley.

La grande question demeure: "Pour un match ultime, avec la saison sur la ligne… vous choisissez qui, Price ou Vasilevskiy?"