Toute une rentrée en KHL pour Alexander Zharovsky

Premier match en KHL avec le Salavat Ioulaïev d’Oufa. Premier but en carrière pour la jeune recrue de 18 ans, choix de deuxième ronde, 34^e au total, du Canadien au repêchage de 2025. Un genou sur la glace pour compléter un tic-tac-toe… comme dans les beaux jours de Mike Cammalleri.

Ce retour en force tombe à point. Le calendrier de la KHL est exigeant, et pour un jeune joueur qui sort à peine de la MHL, chaque match est une vitrine. Zharovsky n’a pas perdu de temps pour rappeler à tout le monde pourquoi il était vu comme une aubaine à ce rang.

Ceux qui craignaient que sa blessure soit un frein à son développement peuvent recommencer à respirer. Alexander Zharovsky semble tout à fait rétabli de sa mésaventure sur le terrain de soccer. Il n’a pas seulement retrouvé ses jambes, il a aussi retrouvé son flair.

On dirait bien que ce n’est pas parce qu’il évolue dans la seconde meilleure ligue au monde — selon la plupart des experts — qu’il va ralentir. Sa production offensive de plus d’un point par match dans la MHL en 2024-2025 n’était pas un feu de paille. Il a déjà prouvé qu’il peut transposer son talent à un niveau supérieur.

Pour appuyer son but, il a ajouté une passe décisive, précédée d’une feinte magistrale. Le genre de jeu qui fait lever les partisans… même à des milliers de kilomètres de l’Amérique du Nord.

Il faut du cran pour tenter ce type de manœuvre dès son premier match, surtout dans une ligue où chaque erreur te coûte ta place. Zharovsky joue déjà avec confiance, et ça se voit.

On comprend pourquoi le CH a transigé pour s’assurer de mettre la main sur le bon ami d’Ivan Demidov. Les deux Russes ont une chimie naturelle, une vision du jeu qui dépasse les standards. Imaginez un instant la magie qu’ils pourraient créer ensemble, réunis au sein d’un même trio, devant un Centre Bell en délire.

Déjà cette année, les chaises sont peu nombreuses à prendre chez le Tricolore. Mais pour Zharovsky, pas de souci. Quand le moment viendra de débarquer en ville, il sera déjà installé dans le siège du conducteur, les deux mains sur le volant, prêt à foncer vers la gloire…