Justin Carbonneau compare son style à un requin: le CH doit-il mordre à l’hameçon?

Dans un article précédent, on vous présentait Justin Carbonneau comme un espoir à surveiller de près pour le Canadien, lui qui pourrait être sélectionné au 16e ou 17e rang du prochain repêchage.

Avec un total de 46 buts cette saison, Carbonneau a terminé parmi les meilleurs marqueurs de la LHJMQ... mais sera-t-il de retour l’an prochain? Ça c'est une bonne question avec ce que nous venons d'apprendre récemment.

Un profil qui pourrait répondre à un besoin criant chez le Canadien: celui d’un ailier droit capable de faire bouger les cordages. L’attaquant de l’Armada de Blainville-Boisbriand a marqué les esprits cette saison avec ses prouesses de hockeyeur, mais aussi par sa maturité et sa confiance en entrevue.

Et justement, lors d’une de ces fameuses entrevues pré-repêchage, la fameuse question que les dirigeants de la LNH adorent lui a été posée: «Quel est ton animal totem?»

Je dirais un requin! Pas que je suis si méchant, mais sur la glace, je suis quelqu’un qui attaque et qui a un désir de marquer.

- Justin Carbonneau

Dans un océan d’espoirs qui nagent tous dans la même direction, Carbonneau a trouvé une façon originale de se démarquer. Et parfois, c’est ce genre de détail qui reste en tête d’un recruteur, bien plus qu’un but en avantage numérique.

Une réponse franche, qui colle parfaitement à son profil de marqueur naturel. Et si l’image du requin évoque bien sûr San Jose, inutile de s’inquiéter, les Sharks ne repêchent pas dans ces eaux-là. Cela dit, on espère tout de même que ce prédateur offensif ne se retrouvera pas dans un bassin plus country que celui du Centre Bell.

Admirez un peu le festin offensif qu’il s’est payé face aux Voltigeurs de Drummondville durant la saison 2024-2025.

Pour en revenir à la question, bien que surprenante, elle est devenue un classique dans les entrevues d’évaluation. Elle permet aux recruteurs de mieux cerner la personnalité et l’instinct compétitif des jeunes joueurs.

Parmi les réponses les plus fréquentes? Le lion, pour le leadership; le guépard, pour la vitesse; ou encore le loup, pour l’esprit d’équipe. Des choix qui en disent souvent long sur la façon dont les espoirs se perçoivent.

Dans le cas de Carbonneau, le message est clair: il est affamé, direct et toujours en mouvement. Un joueur qui ne patine pas pour patiner, mais pour attaquer. Et surtout, un joueur qui sait déjà comment se démarquer, même dans un contexte aussi imprévisible que celui du repêchage.

Avec un tel profil, il ne serait pas surprenant que plusieurs équipes aient déjà encerclé son nom sur leur liste. Et si le CH veut éviter de se faire mordre sur son passage, il ferait bien de ne pas le laisser filer.