Adam Engström: la carte cachée du Canadien en défense

Adam Engström: un atout rare pour le Canadien

Adam Engström ne fait pas que progresser, il se démarque par une polyvalence qui pourrait rapidement lui ouvrir les portes de la LNH. Dans une entrevue exclusive accordée à Marco D’Amico, le jeune défenseur a été catégorique: jouer à droite, c’est «à 100%» dans ses cordes. En Suède, il a passé près de deux saisons à évoluer du côté droit et, même à Laval, il a souvent alterné entre les deux positions. Pour lui, ce n’est pas une adaptation forcée, mais un avantage stratégique. 

«Je me sens très confortable de jouer à droite. Je n’ai pas du tout de problème avec ça et je pense que ça peut être un avantage pour moi d’avoir ça dans la LNH», a-t-il confié. D’Amico l’a souligné: les défenseurs capables de jouer à droite sont rares et recherchés. C’est souvent ce qui fait grimper leur valeur au repêchage. 

Cette déclaration tombe à point. Avec des défaites humiliantes comme le 7-0 encaissé face à Dallas, la brigade défensive du Canadien commence à soulever des interrogations. Jayden Struble, en remplacement temporaire de Kaiden Guhle, montre ses limites et enchaîne les erreurs. Quand les bévues s’accumulent, la patience du personnel d’entraîneurs s’effrite. Si une autre blessure survient, Engström pourrait bien être le prochain à recevoir l’appel. Sa capacité à dépanner à gauche ou à droite le rend indispensable dans un contexte où la flexibilité est cruciale.

Pouvoir ajuster une paire en cours de match, que ce soit à cause d’une pénalité, d’une expulsion, d’une blessure ou d’une contreperformance, c’est un luxe que peu d’équipes possèdent. Engström offre cette option. Et quand on sait qu’il n’est «pas si loin de la LNH» selon Anthony Marcotte et Renaud Lavoie, il devient difficile d’ignorer son nom dans les discussions.

Le Canadien a besoin de solutions rapides et fiables. Engström pourrait être l’une d’elles, et pas seulement en dépannage. Dans une ligue où les défenseurs droitiers se font rares, Engström coche une case que Montréal cherche depuis des années. À ce rythme, difficile de croire qu’il restera longtemps à Laval. Sa polyvalence pourrait bien devenir son passeport pour un long voyage à Montréal.