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HOCKEY CANADA | L'étau se resserre sur les noms des joueurs responsables du viol de la jeune femme

Ayayaye

Emricka Moreau

Il y a environ 2 semaines, nous vous rapportions que 8 joueurs membres d'Hockey Canada avaient été accusé de viol sur une jeune femme lors d'un gala. Ces joueurs identifiés comme "John Doe", auraient bénéficié de la protection d'Hockey Canada, alors que l'organisation a réglé à l'amiable avec la victime. 

Voilà que Simon-Olivier Lorange et Guillaume Lefrançois, tous deux journalistes à La Presse, dévoilent de nouveaux détails. Les noms des jeunes joueurs impliqués dans ce viol collectifs sont de plus en plus précis. Hockey Canada aurait même étouffé l'affaire depuis 2018. Le 9 juillet 2018, ils auraient rencontré certains joueurs de l'édition de 2018 afin de les interroger pour savoir s'ils avaient un alibi. De ces interrogatoires est ressorti quelques noms qui n'étaient pas impliqués. 

Selon les 2 journalistes, Cale Makar, Colton Point et Dante Fabbro seraient à rayer de la liste puisqu'ils jouaient pour des universités américaines et que la poursuite spécifie qu'il s'agit de joueurs de la LCH. Un autre journaliste, Ken Campbell, aurait contacté quelques agents et ceux ont confirmé que Jonah Gadjovich, Cal Foote et Victor Mete ne font pas partie des joueurs concernés. Mete était au Mexique au moment du viol. 

Dominique Ducharme ainsi que Joël Bouchard étaient présents à ce gala. Cependant, ils ont quitté tôt afin de se rendre à Dallas pour le repêchage du Canadien. 

Hockey Canada, qui refuse de répondre aux questions de La Presse, fait face également à des reproches de négligence, de même que la LCH. 

  • d’« avoir ignoré ou laissé aller les agressions systémiques et institutionnalisées au sein de l’organisation » ; 
  • d’« avoir eu connaissance depuis plusieurs années que des joueurs étaient agressés sexuellement ou étaient encouragés à commettre des agressions sexuelles » ; 
  • d’« avoir ignoré une culture et un environnement qui glorifient l’exploitation sexuelle des jeunes femmes » ; 
  • d’« avoir omis d’apprendre aux membres quels sont les standards de conduite sur la patinoire et à l’extérieur, spécifiquement dans leurs interactions avec les femmes » ; 
  • de « ne pas avoir expulsé les John Doe de leurs équipes, et de ne pas leur avoir imposé de sanctions » ; 
  • de « ne pas avoir enquêté sur les John Doe une fois qu’elles ont été mises au courant de leurs actions ».

-La Presse 

La culture hockey au sein de l'énorme machine qu'est Hockey Canada n'est pas saine. Beaucoup de choses sont à changer. Par exemple, alors que HC dit avoir déclaré l'agression à la police, celle-ci dit ne pas avoir reçu de plaintes pour agression sexuelle. 

Une institution devra prendre le blâme ou des têtes rouleront. 

Source: la presse