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Zachary Bolduc n’a pas marqué depuis onze matchs, mais avant de tirer des conclusions hâtives, il faut se poser la vraie question: qu’est-ce qu’on lui reproche exactement?
Anthony Martineau l’a bien résumé sur X. Bolduc était une pièce maîtresse en début de saison, dès qu’on lui en donnait l’opportunité. Depuis, il est relégué à un rôle de soutien, parfois même invisible. Pourtant, il n’a pas changé de style. Il n’a pas cessé de frapper, ni de tirer. Contre Ottawa, il a même failli expédier Jake Sanderson dans la troisième rangée, preuve qu’il ne manque pas de mordant.
Tony Marinaro, dans The Sick Podcast, croit que Martin St-Louis lui envoie un message. Pas de tirs, pas de mises en échec? Pas de minutes. Une logique qui se tient… jusqu’à ce qu’on regarde les chiffres. Montréal a généré seulement 32 tirs en cinq périodes lors des deux derniers matchs. Et pendant ce temps, Bolduc — deuxième meilleur tireur du club en termes de vélocité — réchauffe le banc. Ivan Demidov aussi, d’ailleurs, jouant à peine 10:27 contre les Devils.
Martineau le dit sans détour: à Montréal, on aime «casser» les jeunes pour qu’ils méritent leur place. Mais à trop vouloir niveler vers le bas, on finit par saboter son propre potentiel offensif. Bolduc avait trois buts en trois matchs, un rendement solide en avantage numérique. Puis, Demidov a pris sa place sur la première vague — ce qui est tout à fait logique — et Bolduc a vu son temps de glace fondre comme neige au soleil.
Martin St-Louis, à sa décharge, a confié à Martin McGuire qu’il prenait une part du blâme. Il admet devoir mieux gérer son banc. Bolduc, lui, garde la tête froide. Il comprend que les circonstances peuvent dicter les décisions, notamment les pénalités. Il ne croit pas que ça affecte son mental. Tout semble rouler rondement… mais ce calme apparent cache peut-être un malaise plus profond.
La question demeure: est-il temps de réunir Bolduc à Demidov? Bolduc pourrait devenir une arme redoutable pour Demidov. Ce duo, sur papier, a tout pour faire des flammèches… mais avec des résultats comme celui face au Mammoth, encore faut-il que quelqu’un ose craquer l’allumette.
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