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Samedi soir, le Centre Bell a vécu un moment rare: deux frères dans le même alignement du Canadien. Arber et Florian Xhekaj ont partagé le vestiaire, l’uniforme et, surtout, une histoire qui dépasse la simple feuille de match. Pour Philippe Boucher, ancien défenseur de la LNH et chroniqueur à LNH.com, cette réunion pourrait être le déclic dont le Shérif avait besoin.
«J’espère maintenant que la présence du petit frère avec le grand club va relancer Arber, qui traverse une période plutôt difficile», a-t-il confié. Difficile, c’est peu dire. Depuis quelques semaines, le colosse peine à retrouver son aplomb. Positionnement fragile, décisions hésitantes, passes en sortie de zone qui ressemblent à des bombes à retardement… rien pour rassurer Martin St-Louis.
Le timing n’a rien d’anodin. Boucher semble avoir raison — lui qui a fait cette analyse avant le match face au Mammoth. Arber a sauté un tour pour faire place à Adam Engström — car le CH veut évaluer celui qui brûle la Ligue américaine de hockey — et c’est la preuve que la chaise de Xhekaj n’est pas vissée au plancher. C’est lui, et non Jayden Struble, qui a visité la galerie de presse…
Dans une équipe où la hiérarchie bouge vite, un seul faux pas peut coûter cher… et si Florian venait changer la dynamique? Sa fougue, son intensité et sa capacité à brasser l’adversaire enlèvent à Arber le poids d’être l’unique policier du club. Les responsabilités physiques se partagent désormais, ce qui pourrait libérer son jeu… et ce fut d’ailleurs le cas face aux Leafs. L’aîné semblait redevenu moins nerveux et plus en contrôle de tous les aspects de son jeu.
Florian, lui, n’est pas qu’un bagarreur. Contre Toronto, il a montré qu’il pouvait tenir son rang et contribuer offensivement. Une carte intéressante pour un Canadien qui cherche encore son équilibre. Si le cadet s’impose, il pourrait grimper dans la hiérarchie… Et c’est là que le défi d’Arber devient clair. Il doit prouver qu’il est plus qu’un nom et un gabarit.
Le voyage dans l’Ouest s’annonce comme un test. Si le Shérif veut éviter la galerie de presse, il devra se nourrir de cette énergie fraternelle et redevenir le défenseur intimidant que le CH croyait avoir. Parce qu’aujourd’hui, la famille lui donne une chance. À lui de la saisir quand elle se représentera de nouveau… s’il n’est malheureusement pas déjà trop tard.
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