Arber Xhekaj allume la mèche avant le match contre Ottawa

La rivalité entre le Canadien de Montréal et les Senators d’Ottawa est sur le point d’écrire un nouveau chapitre ce samedi soir, alors que la troupe de Martin St-Louis accueillera les Sens au Centre Bell. Une rencontre qui promet, tant la tension entre les deux formations ne cesse de croître au fil des saisons.

Pour plusieurs joueurs du CH, cette rivalité a désormais remplacé celle, autrefois légendaire, contre les Bruins. Arber Xhekaj, fidèle à sa franchise habituelle, n’a pas mâché ses mots à ce sujet : « Ce n’est pas juste moi (qui ne les aime pas), il n’y a aucun partisan des Senators à l’intérieur de notre vestiaire. Je m’attends à un match excitant. Si tu ne peux pas te motiver pour un tel match, tu es l’unique responsable. »

Pour lui, les affrontements contre Ottawa atteignent un niveau d’intensité particulier. « Je crois qu’il s’agit maintenant de nos plus grands rivaux », a-t-il ajouté.

Historiquement, ces duels n’ont pas toujours eu cette charge émotive. Mais depuis quelques saisons, les choses ont changé. Les deux équipes, jeunes et en reconstruction, se livrent des batailles de plus en plus physiques et animées. Elles partagent aussi un contexte similaire : celui de bâtir les fondations d’une formation gagnante, tournée vers l’avenir.

Jayden Struble, autre défenseur fougueux du Tricolore, abonde dans le même sens : « Oui, les Senators représentent maintenant l’un de nos plus grands rivaux. Nous sommes deux équipes canadiennes. Quand nous jouons à Ottawa, la moitié des partisans sont pour nous. C’est pratiquement un match à la maison. J’aime toujours jouer contre eux, il y a une intensité spéciale. »

Les plus récents affrontements entre les deux formations ont d’ailleurs alimenté cette animosité. Le 30 septembre dernier, le Canadien avait écrasé les Sens 5 à 0 au Centre Vidéotron, dans un match de préparation qui ressemblait davantage à une guerre de tranchées qu’à une simple rencontre amicale.

On y avait compté quatre combats, sept inconduites de match et plus de 150 minutes de pénalité. Xhekaj et Struble avaient été parmi les plus impliqués, confirmant la nature explosive de cette nouvelle rivalité.

Le geste controversé de Nick Cousins, qui avait asséné un violent coup de bâton à Ivan Demidov ce soir-là, n’a pas été oublié non plus. « Tout le monde au sein de notre vestiaire se souvient de son geste. Nous n’aimons pas les coups salauds. Oui, j’y penserai probablement », a reconnu Xhekaj.

On peut s'attendre à un match très intense samedi soir !