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Fils de Shawn Horcoff? Peut-être. Mais à Buffalo, c’est William Horcoff qui a marquer les esprits au Combine grâce à sa puissance brute, sa maturité et un saut vertical record.
Une performance historique qui a électrisé la salle. «L’athlète de 6 pieds 5 pouces et 203 livres s’est propulsé sur une distance de 124,75 pouces pour marquer l’histoire du Combine de la Ligue nationale de hockey, samedi à Buffalo. Il s’est mis à célébrer comme s’il venait de jouer les héros en prolongation», a rapporté Nicolas Cloutier de TVA Sports.
Mais Horcoff, ce n’est pas qu’un athlète explosif. C’est aussi un jeune homme articulé, réfléchi et surtout bien préparé pour faire face à son avenir. Lors de sa rencontre avec les Canadiens de Montréal, il a su faire bonne impression, notamment grâce à une connexion naturelle avec Martin Lapointe, directeur du développement des joueurs du CH. Une relation née de sa saison passée aux côtés de Phil Lapointe, le fils de Martin, au sein du programme de développement américain.
J’ai joué avec Phil cette saison. Je connaissais son père Martin.
- William Horcoff
Une familiarité qui a sans doute contribué à créer un climat détendu pendant l’entrevue.
Sur la glace, Horcoff a connu une progression constante dans la NCAA avec l’Université du Michigan, où il a amassé 10 points en 18 matchs. Rien pour écrire à sa mère, mais sur un si petit échantillon, difficile de tirer des conclusions définitives.
Son profil intrigue: un centre gaucher au physique imposant, capable de manier la rondelle avec aisance, doté d’un bon flair offensif et d’un potentiel encore en développement. Les recruteurs le voient peut-être comme un futur joueur de troisième trio dans la LNH.
Mais lui vise plus haut. «Je me vois comme un attaquant de puissance talentueux dans la LNH. Je peux avoir un impact en changeant le rythme d’une rencontre grâce à mon physique», affirme-t-il.
Et quand on lui demande quel animal le représente le mieux, il répond sans hésiter: le gorille à dos argenté. «C’est un leader qui protège la famille», dit-il. Une réponse qui en dit long sur sa vision du leadership.
Horcoff n’est peut-être pas encore un nom connu du grand public, mais il est en train de se bâtir une solide réputation. Et à voir comment il combine puissance, intelligence et préparation, il pourrait bien devenir l’un des choix les plus judicieux du repêchage 2025.
Alors, William Horcoff, cible potentielle pour Kent Hughes? Avec deux choix de deuxième ronde en poche — le 41e (acquis des Penguins), le 49e (leur propre sélection) et le 73e (choix du Canadien) — le CH est en excellente position pour repêcher un joueur comme lui, projeté en fin de 2e ou début de 3e ronde. Si l’état-major montréalais a aimé ce qu’il a vu à Buffalo, il pourrait très bien utiliser l’un de ces choix pour mettre la main sur un jeune homme qui, visiblement, ne fait rien à moitié.
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