
Tous les détails ici !
Tony Marinaro n’en peut plus. Et cette fois, il le dit haut et fort dans The Sick Podcast. Les critiques envers Juraj Slafkovsky sont non seulement injustes, mais elles sont à côté de la plaque.
Juraj Slafkovsky n’est pas un Nick Suzuki ou un Cole Caufield. C’est un Juraj Slafkovsky.
- Tony Marinaro
Cette phrase, devenue virale sur les réseaux, résume parfaitement le fond de sa pensée. Slafkovsky n’a pas à imiter les vedettes du CH. Il doit incarner un rôle bien à lui, un rôle que personne d’autre ne peut remplir aussi bien.
Marinaro le détaille avec justesse. Slafkovsky doit finir ses mises en échec, être efficace en échec avant, protéger la rondelle, la soutirer à l’adversaire, la garder en zone offensive, créer de la pression, aller au filet. Ce n’est pas le travail de Suzuki ou Caufield. C’est le sien… et il commence à bien le faire.
Anthony Martineau, de son côté, appuie cette montée en puissance avec des chiffres qui parlent.
Après huit matchs à cinq contre cinq, Slafkovsky est premier chez le Canadien pour les buts attendus, les tirs, les tirs dangereux et les mises en échec. Il est même 12e dans toute la LNH pour les buts attendus, tout en ayant plus de mises en échec que tous les joueurs qui le devancent. Ce n’est pas un hasard. C’est le signe d’un joueur qui comprend enfin ce qu’on attend de lui.
Certains veulent déjà l’échanger. D’autres doutent encore. Mais les chiffres ne mentent pas, eux. Slafkovsky est en train de prouver qu’il n’a pas besoin de ressembler aux autres pour être indispensable.
Ce qu’on attend de lui, ce n’est pas de faire des feintes en zone neutre ou de décocher des tirs précis dans la lucarne. C’est de faire reculer les défenseurs, de fatiguer les trios adverses, de créer des ouvertures pour les autres. Et ça, Slafkovsky commence à le faire avec constance.
Le CH n’a pas besoin de 12 Demidov. Il n’a pas besoin que Slafkovsky devienne Caufield ou Suzuki. Il a besoin d’un équilibre, d’une complémentarité. Et c’est là que le grand Slovaque trouve toute son utilité.
Marinaro a raison. Slafkovsky n’est pas un joueur à échanger, ni à remodeler. Il est un élément clef d’un système qui fonctionne mieux quand chacun joue son rôle. Et, en ce moment, Juraj Slafkovsky remplit le sien avec aplomb. Si le CH veut aller loin, il lui faudra plus de Slafkovsky… pas moins.
Recevez les dernières nouvelles directement dans votre boîte de réception.