Une chimie rare : Chantal Machabée explique pourquoi le CH vibre à nouveau

Chantal Machabée, vice-présidente aux communications du Canadien de Montréal, n’a pas caché son enthousiasme lorsqu’elle a parlé de l’atmosphère actuelle au sein de l’équipe.

Pour elle, quelque chose de spécial est en train de se construire dans le vestiaire, une énergie qu’on n’avait pas ressentie depuis longtemps chez le Tricolore.

« Écoute, ça sent bon », lance-t-elle avec un sourire. « Kent Hughes et Jeff Gorton font un travail phénoménal. » Selon elle, la direction du Canadien a su créer un environnement sain et inspirant, où joueurs, entraîneurs et personnel tirent tous dans la même direction. Et au cœur de cette transformation, un homme joue un rôle clé : l’entraîneur-chef Martin St-Louis.

« Travailler avec Martin, c’est tellement le fun. Ça n’a aucun sens à quel point c’est différent de tout ce qu’on a connu avant », explique Chantal. L’ancienne journaliste, qui côtoie désormais quotidiennement les joueurs et le personnel d’entraîneurs, dit ressentir une chimie et une camaraderie rares dans le monde du sport professionnel. « L’esprit d’équipe est extraordinaire. »

Lorsqu’on lui demande si elle perçoit une émotion nouvelle autour de l’équipe, elle n’hésite pas : « Oui, je le sens. Peut-être que ça ne fait que trois ans que je suis à l’intérieur de l’organisation, mais on ressent une vibration qui n’existait plus depuis longtemps. »

Chantal souligne aussi la jeunesse et la vitalité du groupe actuel. « L’équipe est jeune, les gars sont dynamiques, ils ont du plaisir ensemble. Et ça, ça change tout. » Elle mentionne à quel point il est motivant de voir cette génération de joueurs évoluer, progresser et redonner espoir à une ville passionnée.

Pour Chantal Machabée, le hockey n’est pas qu’un sport : c’est une émotion collective. « Ce que j’aime dans ce métier-là, c’est quand la ville se met à vibrer. Quand le Canadien se rend en séries, il se passe quelque chose d’incroyable. Montréal vit au rythme de l’équipe. »

Et à l’écouter, on sent qu’elle parle avec une conviction sincère, celle d’une femme qui a couvert le Canadien pendant des décennies, et qui aujourd’hui, de l’intérieur, voit renaître une flamme qui brille de plus en plus.