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C’est pas parce qu’on est petit qu’on ne peut pas être grand
Oui, le CH est jeune. Très jeune. L’équipe la plus jeune de la LNH, en fait. Mais ce n’est pas une excuse. C’est une promesse. Parce que quand tu plaques un joueur étoile contre la rampe sans broncher, c’est pas de la naïveté. C’est du caractère.
Dans une époque où les commentaires fusent plus vite qu’un tir sur réception, un partisan des Canucks s’est permis une petite flèche envers le CH. Sur X, l’utilisateur @ScoobyJew78 a déclaré qu’il serait «assez à l’aise si son équipe affrontait le CH avec ces softies sur la glace.»
Un commentaire qui, à première vue, pourrait faire sourire. Et le compte HabsOnReddit n’a pas laissé passer l'occasion de jouer le jeu. Réponse immédiate: une vidéo de notre géantissime Cole Caufield qui envoie valser Elias Pettersson contre la rampe comme s’il s’agissait d’un vulgaire ballon de plage. Pas besoin de peser 220 livres pour faire sentir sa présence, on dirait.
Parce qu’à Montréal, on connaît la recette. Du cœur, de l’intensité et un brin d’insolence. Brendan Gallagher, malgré les années et les bobos, continue de foncer tête première dans le trafic comme s’il avait encore 22 ans. Alexandre Carrier n’a jamais eu peur de se salir le nez, même contre plus gros que lui.
On remonte un peu dans le temps avec Steve Bégin — qui a laissé quelques dents sur la glace pour la cause — ou Francis Bouillon qui faisait reculer des colosses avec son gabarit de «demi-défenseur»?
De toute façon, nos petits guerriers ont parfois de plus grands amis, comme un Josh Anderson. À 6’3’’, quand il décide d’entrer en zone adverse, mieux vaut avoir les patins bien attachés. Il joue comme un train sans freins, et ce, peu importe la taille de l’adversaire.
Et attention. La relève s’en vient et elle ne manque pas de mordant. Florian Xhekaj, le «petit frère» de notre shérif Arber, a connu une saison remarquée dans la LAH. Recrue moins connue, mais tout aussi intense, il est prêt à se battre pour une place. Au sens propre, comme au figuré. Et des gars comme lui, ça élève tout le monde. Ça crée une force collective… surtout quand ils sont en mesure de marquer. Est-ce que Tom Wilson serait une comparaison plausible dans son cas? Peut-être. Mais attendons de voir s’il perce l’alignement ou s’il devra patienter pour un rappel.
Cela dit, la robustesse ne fait pas tout. Les Panthers ont peut-être la mâchoire carrée et les épaules larges, mais ce n’est pas ce qui fait gagner une série. La robustesse, c’est utile. Mais l’intelligence de jeu, la cohésion et la volonté de se sacrifier pour l’autre, ça, c’est ce qui fait avancer une équipe… et ça aussi les Panthers l’ont!
Contre Washington, ce n’était pas une question de muscles. C’était une question de maturité et, sur ce point-là, le CH a encore du chemin à faire. Mais ça viendra.
Est-ce que le Canadien est parfait? Non. Est-ce qu’il va se faire brasser cette saison? Probablement. Mais est-ce qu’il va se tasser? Pas une chance.
Et pendant que certains partisans de l’Ouest se rassurent en traitant le CH de softies, ils oublient peut-être que leur propre équipe n’a pas exactement la réputation d’un rouleau compresseur en séries…
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