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Depuis maintenant deux saisons, le trio formé de Cole Caufield, Nick Suzuki et Juraj Slafkovsky représente le présent et l'avenir pour les partisans du Canadien.
L’alchimie entre ces trois jeunes joueurs a souvent été mise de l’avant comme un élément central du futur succès de l’équipe. Suzuki agit comme le centre stable et intelligent, Caufield comme le franc-tireur électrisant, et Slafkovsky comme le gros ailier en pleine progression, capable de créer de l'espace pour ses coéquipieirs.
Mais voilà que l’arrivée d’un certain Ivan Demidov pourrait bien forcer Martin St-Louis à revoir sa stratégie offensive.
Demidov est un talent générationnel. Sa vision, sa créativité et sa capacité à déstabiliser une défensive entière en une seule possession font déjà saliver les amateurs… avant même qu’il n’ait joué une seule saison dans la LNH.
Or, pour tirer pleinement profit de son potentiel, il serait logique de l’associer au meilleur centre disponible à Montréal : Nick Suzuki.
Et c’est là que l’équilibre fragile du premier trio actuel entre en jeu. Pour que Demidov s’épanouisse dès ses débuts dans la grande ligue, il aura besoin d’un joueur capable de lire le jeu à la même vitesse que lui, d’un centre responsable défensivement pour compenser ses élans offensifs, et d’un coéquipier capable de distribuer efficacement la rondelle. Suzuki coche toutes ces cases.
Séparer le trio Caufield–Suzuki–Slafkovsky serait un coup dur sur le plan émotionnel, autant pour les joueurs que pour les partisans. Mais dans une perspective de construction d’équipe, ce serait peut-être un mal nécessaire.
Après tout, si Slafkovsky continue de progresser, il pourrait très bien pivoter un deuxième trio avec un centre comme Kirby Dach ou tout autre centre qui pourrait venir prendre la place sur cette 2e unité.
Le but ultime du Canadien est de bâtir plus d’une ligne dangereuse offensivement, et non de mettre tous ses œufs dans un seul panier. L’éclosion d’un joueur comme Demidov peut justement permettre de diversifier l’attaque et de mieux répartir les talents. Ce serait un luxe que Montréal n’a pas connu depuis longtemps.
Alors oui, les jours du trio Suzuki–Caufield–Slafkovsky pourraient être comptés. Mais ce ne serait pas une mauvaise nouvelle. Ce serait plutôt le signe que le Canadien dispose enfin de trop de bons joueurs offensifs pour tous les réunir sur la même ligne. Un problème que bien des équipes rêveraient d’avoir et qu'on souhaitait à Montréal depuis presque 30 ans.
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