Un ancien du Canadien croit que l'équipe possède déjà le prochain Brendan Gallagher dans ses rangs

Tim Bozon connaît bien ce qu’incarne un joueur comme Brendan Gallagher. L’ancien espoir du Canadien, qui a affronté Gallagher à l’époque de la WHL avant de le côtoyer dans les camps d’entraînement de l’équipe montréalaise, a eu la chance de voir de près ce qui a fait la force de l’attaquant : son intensité, son acharnement et cette volonté inébranlable de déranger l’adversaire tout en étant capable de marquer des buts importants.

Comme le rapporte Nicolas Cloutier, pour Bozon, Gallagher a toujours représenté l’exemple parfait du joueur sous-estimé qui se taille une place grâce à sa hargne et sa passion.

Ces dernières années, Bozon a eu l’occasion de revivre un sentiment similaire en affrontant Vinzenz Rohrer, un jeune attaquant autrichien appartenant désormais au CH.

En Suisse, les deux hommes se sont croisés dans des matchs de haute importance, notamment lors des deux dernières finales. Et à chaque fois, Bozon et son équipe ont dû s’incliner devant Rohrer et ses coéquipiers. Ce fut une expérience marquante, car elle lui a permis de constater de près la détermination et l’impact du jeune attaquant sur la glace.

" Il joue gros. Il sera toujours le premier dans les coins. Il va mettre de grosses mises en échec. Il est fort sur la rondelle, fort devant le filet. Franchement... wow ! "

C’est fort de cette expérience que Tim Bozon ose une comparaison audacieuse : selon lui, Rohrer possède tous les ingrédients pour être le « prochain Gallagher » chez les Canadiens. Même fougue, même acharnement dans chaque présence, même capacité à jouer au-dessus de ses moyens pour faire la différence.

Bozon souligne également que, tout comme Gallagher à ses débuts, Rohrer n’est pas nécessairement le plus grand ou le plus costaud, mais il compense largement par son intensité, son intelligence de jeu et son envie de gagner.

Pour les partisans montréalais, cette comparaison n’est pas anodine. Gallagher est devenu, au fil des années, un symbole de combativité et d’engagement, un joueur respecté autant dans le vestiaire que par les amateurs.

Si Rohrer est réellement capable de suivre ses traces, cela signifie que le Canadien pourrait compter dans les prochaines saisons sur un joueur au profil similaire : un attaquant capable d’enflammer le Centre Bell par son énergie contagieuse, de peser dans les moments cruciaux et de s’imposer comme un leader par l’exemple.

Au-delà des statistiques, ce que Bozon semble vouloir transmettre, c’est que Rohrer possède une identité de joueur rare, celle d’un compétiteur qui ne recule devant rien. Et dans une organisation comme le CH, qui valorise énormément le travail acharné et la détermination, une telle comparaison laisse entrevoir beaucoup d’espoir pour l’avenir.

Bref, si Gallagher a longtemps été le visage de la résilience montréalaise, Bozon croit fermement que Rohrer pourrait en devenir l’héritier naturel. Une affirmation qui, à elle seule, suffit à piquer la curiosité des amateurs du Tricolore, impatients de voir jusqu’où ce jeune attaquant pourra aller.