
Voyez les détails !
Le développement offensif du bleu-blanc-rouge prend une tournure particulièrement intrigante cette saison, et pas seulement en raison du réveil attendu de ses attaquants.
Pour la première fois depuis l’époque mythique du « Big Three », le Canadien de Montréal pourrait bien voir trois de ses défenseurs atteindre le plateau des 50 points, un accomplissement rarissime dans la LNH moderne… et que Montréal n’a plus réussi depuis 1974-1975.
En jetant un œil au classement interne après 21 matchs, un détail saute aux yeux : Lane Hutson, Noah Dobson et Mike Matheson produisent à un rythme qui pourrait les propulser dans un club d’élite.
À ce rythme, les trois arrières seraient en voie d’exploser les statistiques habituelles d’un groupe défensif du CH. Et ce n’est pas qu’une impression : chacun joue un rôle distinct, mais leur complémentarité crée une dynamique que Montréal n’a pas connue depuis des décennies.
À seulement 21 ans, Hutson apporte une touche de magie qu'on ne retrouve pas dans plusieurs équipes à travers la ligue. Son agilité et son instinct offensif font de lui la pièce maîtresse de la relance. S’il garde ce rythme, la barre des 70 points n’est plus une possibilité : c’est un objectif réaliste.
Arrivé de façon spectaculaire à Montréal, Dobson a immédiatement stabilisé la brigade. Capable de transporter la rondelle, de gagner des batailles en zone défensive et d’appuyer l’attaque avec une facilité déconcertante, il devient rapidement une référence à la ligne bleue. Avec 15 points en 21 matchs, il possède le profil parfait du défenseur moderne qui accumule tranquillement les points sans faire de bruit… Il devrait aisément récolter 50 points, à moins d'une blessure.
Matheson, lui, semble avoir trouvé le parfait équilibre entre patience, maturité et flair offensif. À 14 points en 21 parties, il est en voie de connaître l'une de ses meilleures saisons en carrière. Son impact dépasse les statistiques : il fluidifie le jeu, accélère les transitions et extirpe le Canadien de plusieurs mauvaises séquences grâce à sa mobilité.
Ce trio rappelle inévitablement les grandes années de Guy Lapointe, Larry Robinson et Serge Savard. Depuis ces saisons légendaires, jamais le CH n’a aligné trois défenseurs capables de produire à une telle cadence.
Bien sûr, la saison est longue. Les blessures, les ajustements adverses et l’intensité du calendrier peuvent toujours freiner un élan offensif. Mais une chose est certaine : Montréal s’approche d’un exploit que personne n’aurait osé prédire il y a seulement deux ans.
Si Hutson, Dobson et Matheson continuent de performer comme ils le font depuis octobre, les partisans pourraient assister à un moment historique, un clin d’œil direct à l’une des plus grandes époques de l’équipe.
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