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Les Canadiens ont pris une décision stratégique qui en dit long sur leur gestion de l’effectif : Samuel Blais a été placé au ballotage dans les derniers jours, mais ce n'était pas anodin.
Tony Marinaro et Simon « Snake » Boisvert, dans une discussion sur The Sick Podcast, ont clarifié les raisons derrière cette manœuvre. Blais devait obligatoirement passé par le ballotage, pour rejoindre le Rocket, mais le Canadien aurait pu garder un effectif de 23 joueurs dans son alignement. Mais pourquoi donc alors?
En fait, cette décision, purement stratégique, visait à maintenir un effectif de 22 joueurs et à « économiser » sur la masse salariale tout en gagnant de la flexibilité pour naviguer le calendrier et la date limite des transactions. Chaque jour passé avec un alignement réduit permettait au Canadien d’être plus réactif sur le marché, avec une marge de manœuvre qu’ils n’avaient pas en début de saison.
Mais le pari du ballotage comporte effectivement toujours des risques. Samuel Blais a finalement été réclamé par les Maple Leafs de Toronto, confirmant que la manœuvre n’était pas sans conséquences. Cayden Primeau, ancien du Canadien, a lui aussi été réclamé récemment, rappelant que même des joueurs plus ou moins singifiants pour l’organisation peuvent être attirants pour d’autres clubs lorsque le ballotage entre en jeu.
Cette situation montre à quel point la direction du Canadien pense en termes de stratégie collective et de flexibilité plutôt que de préférences individuelles. La gestion intelligente des effectifs, combinée à une prise de risque calculée, demeure au cœur de leur approche, et les mouvements autour de Blais en sont une illustration parfaite.
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