Sidney Crosby à Montréal pour moins cher qu’on pense?

La publication de BPM Sports a lancé une question qui fait rêver tout partisan du CH: «Jusqu’où iriez-vous pour mettre la main sur Sidney Crosby?»

Sur l’image, on voit David Ettedgui qui affirme: «Pour avoir Crosby, ça ne sera pas Hage ou Reinbacher. Ça sera une brochette d’espoirs A-/B+ avec des choix». Une déclaration qui, loin d’être anodine, révèle une vérité trop souvent ignorée: le Canadien a enfin les moyens de ses ambitions.

Si, pour une fois, Montréal devenait l’endroit où une légende voulait finir son parcours? Selon Ettedgui, ce n’est pas la première fois que Crosby pense à revenir jouer au Québec, mais il lui avait été déconseillé, à l’époque, de se joindre au CH — par un joueur qui évoluait au sein de l’organisation. Les temps ont bien changé et le Canadien est désormais une destination de choix pour les joueurs de la LNH.

Noah Dobson en est d’ailleurs la preuve. Selon son agent — dont les propos ont été rapportés par Kevin Dubé et relayés par Eric Engels — il a accepté moins d’argent pour signer à Montréal, convaincu par la direction du club et son potentiel de succès.

Crosby, c’est plus qu’un joueur. C’est une culture, une mentalité, une éthique de travail qui transforme un vestiaire. Même pour deux à quatre saisons, son impact serait colossal. Il pourrait accélérer la reconstruction, encadrer les jeunes et laisser une empreinte durable, bien après son départ. 

Mais que faudrait-il vraiment donner?

Si le capitaine de Pittsburgh désire réellement quitter, il aura le luxe de choisir sa destination par respect, espérons-le. De ce fait, sa valeur marchande — tout comme celle de tout joueur de ce niveau — vient de baisser drastiquement.

Le CH regorge de choix au repêchage, donc ce n’est pas un problème pour cette portion de la transaction. Des joueurs comme Joshua Roy, Filip Mesar, Owen Beck, Sean Farrell, Adam Engstrom ou même Jakub Dobes sont prometteurs, certes, mais remplaçables dans une transaction qui amènerait Sid the Kid en ville.

On parle ici d’un package intelligent, composé des espoirs de deuxième niveau du CH, auxquels on ajouterait des choix de deuxième ou troisième ronde, peut-être un choix de première si Pittsburgh veut rêver un peu. Mais pas besoin de sacrifier Reinbacher, Hutson, Caufield ni même Hage. Le noyau demeurera intact… et l’avenir de l’organisation ne serait aucunement compromis.

Mais surtout, Montréal ne perd pas son identité. Elle l’enrichit à vitesse grand V.

Sidney Crosby à Montréal, ce n’est pas une folie. C’est une opportunité. Une chance de faire vibrer le hockey dans une ville qui ne demande qu’à retrouver sa grandeur. Si Kent Hughes joue bien ses cartes, ce rêve pourrait devenir réalité.

Imaginez l’effet domino: chandails vendus par milliers, Centre Bell plein à craquer et une ville entière qui retombe en amour avec son équipe.

Alors, jusqu’où iriez-vous pour Crosby? Mais attention, on dirait qu’on ne doit pas pousser notre imagination aussi loin que certains pouvaient le croire…