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Le Canadien de Montréal a amorcé son camp d’entraînement avec plusieurs histoires à surveiller, mais difficile de passer sous silence les premiers pas de Jacob Fowler devant le filet. Le jeune gardien, repêché en troisième ronde de l'encan 2023, ne cesse d’attirer l’attention et, pour certains observateurs, il représente déjà la clé de l’avenir du Tricolore.
Lors du match préparatoire de lundi contre les Penguins de Pittsburgh, Fowler a démontré exactement pourquoi il suscite autant d’espoir. Calme, solide techniquement et en contrôle de ses déplacements, il a repoussé 13 tirs en 34min55sec et s’est surtout illustré lors des tirs de barrage. Une performance qui a ravivé le parallèle avec un certain Carey Price, figure emblématique des années 2010 du Canadien.
Sur les ondes de l’émission JiC à TVA Sports, Tony Marinaro n’a pas mâché ses mots :
« Si le Canadien gagne la coupe Stanley un jour, ce sera avec Jacob Fowler devant le filet. Il a tout ce qu’il faut : la confiance, la technique et surtout le calme qui rappelle Carey Price. »
Tony Marinaro
Cette déclaration est lourde de sens. Depuis le départ de Price, Montréal cherche désespérément son prochain grand gardien. Samuel Montembeault a démontré de belles choses et mérite sa place, Jakub Dobes pousse également, mais aucun n’incarne encore ce sentiment de sécurité absolue qu’un club prétendant aux grands honneurs doit ressentir devant son filet.
Fowler, pour sa part, débutera la saison avec le Rocket de Laval. Rien de surprenant à ce stade : le CH veut lui donner du temps pour s’adapter au rythme professionnel.
D’ailleurs, il a déjà eu un avant-goût du hockey de haut niveau lors des dernières séries de la Ligue américaine, signant une fiche de 3-3 avec une moyenne de buts alloués de 2,48 et un taux d’efficacité respectable de ,902 en huit rencontres.
Mais au-delà des statistiques, c’est la perception qui change. Fowler est vu comme plus qu’un espoir intéressant : il est considéré comme l’élément qui pourrait, à terme, combiné aux Ivan Demidov et Lane Hutson, faire basculer le CH dans une nouvelle ère.
Le parallèle avec Price est peut-être lourd à porter pour un gardien qui n’a pas encore disputé un match officiel dans la LNH, mais il illustre bien à quel point les attentes sont immenses.
Il serait prématuré d’affirmer que Fowler est déjà la réponse, mais une chose est certaine : le Canadien a besoin d’un gardien capable de tenir le fort lors des moments critiques. Et si Marinaro voit juste, le jour où Montréal renouera avec la coupe Stanley, c’est Jacob Fowler qui aura le dernier mot.
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