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Noah Dobson: Fichaud frappe fort, mais impossible d’ignorer ce qu’il met en lumière
La déclaration d’Éric Fichaud a résonné avec une force étonnante dans un marché où chaque mot trouve un écho amplifié. Quand un ancien gardien des Islanders affirme que Noah Dobson, s’il maintient son niveau actuel, est en route vers une version montréalaise de Darnell Nurse, le message n’a rien d’anodin. Se faire comparer à l’un des contrats les plus critiqués de la LNH ne représente jamais un compliment. C’est même une claque à peine voilée.
Selon Fichaud, Dobson joue simplement à la moitié des attentes qu’il avait placées envers lui. Les chiffres récents ne l’aident pas. Son apport offensif s’évapore — lui qui a été blanchi 10 fois à ses 12 derniers matchs — et son impact défensif ne réussit pas à compenser l’écart. La réalité est brutale. Un salaire de 9,5 millions exige plus qu’une présence fiable. Ce montant impose un rôle dominant. Un joueur capable de faire basculer une soirée par lui-même.
Fichaud n’a pas enterré Dobson. Il rappelle même que le défenseur a déjà été meilleur que ça, et qu’il possède bien plus de potentiel que ce qu’il montre depuis quelques semaines. La nuance est importante. Le problème n’est pas le joueur. C’est l’écart entre son plafond et son rendement actuel, un écart qui paraît soudain immense à Montréal.
Le coût pour l’acquérir ajoute une couche de pression supplémentaire. Emil Heineman et deux choix de premier tour au dernier repêchage, c’est le genre de transaction qui place d’emblée un projecteur brûlant sur les épaules d’un défenseur encore en adaptation. Le Canadien savait que le coût serait élevé pour obtenir un droitier de ce calibre. C’était le prix du marché… et il aurait pu toucher encore plus s’il avait mis un seul patin sur le marché des joueurs autonomes.
Le rappel essentiel demeure simple. Son contrat court sur huit ans et la saison n’est même pas rendue à la moitié. L’échantillon reste trop mince pour condamner qui que ce soit. Dobson devra toutefois accélérer le processus, car la patience n’a jamais été la vertu centrale du partisan montréalais. Jusqu’à preuve du contraire, chaque soirée où il n’impose pas sa signature laissera la porte ouverte à des sorties comme celle de Fichaud, qui résonnent toujours plus fort dans un marché qui évalue chaque détail en fonction du contrat commandé par l’athlète.
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