Selon Eric Engels, Kirby Dach peut devenir un pilier à Montréal

Kirby Dach n’a plus d’excuses. Cette saison, c’est noir ou blanc. C’est l’heure de vérité et il n’a plus le luxe de patienter. À 24 ans, il entame la dernière année de son contrat avec le Canadien, et tout indique qu’il est prêt à en découdre. Blessé dès le début de la saison dernière, il a passé des mois à rebâtir son corps, son jeu, mais surtout sa confiance. Aujourd’hui, il revient avec une mission claire: prouver qu’il peut être un pilier offensif à Montréal.

Eric Engels, dans un segment de l’émission Le Retour avec Martin Lemay, n’a pas mâché ses mots. Selon lui, Dach possède tous les atouts pour devenir un joueur «vraiment important». Il voit un jeune homme motivé, conscient de la pression, mais surtout prêt à l’embrasser, à vivre avec. À s’en servir comme carburant. Pas question de fuir les attentes. Dach veut réussir ici, et il sait que cette saison est une opportunité en or.

Le contexte est idéal. Ivan Demidov, joyau russe et potentiel compagnon de trio, pourrait bien lui offrir le soutien offensif qu’il n’a jamais eu — ni à Chicago, qui l’a repêché, ni avec le Tricolore au cours des trois dernières années.

Le CH, de son côté, a payé cher pour l’obtenir. Il serait temps que l’investissement rapporte. Dach a le talent, le gabarit, la motivation et maintenant, les bonnes conditions. Il ne manque que l’explosion.

Ce n’est pas qu’une question de statistiques. C’est une question de statut. S’il performe, il deviendra un maillon crucial du Canadien, un joueur autour duquel on peut bâtir. Et surtout, il forcera la main de l’organisation pour le resigner à long terme. Dans une équipe jeune, ambitieuse et en pleine ascension, Dach peut devenir bien plus qu’un centre de deuxième trio. Il peut devenir un leader.

Repli défensif, but, présence constante. Contre Ottawa, Dach n’a pas joué comme un revenant… mais comme un homme en mission.

Engels croit en lui. Le CH aussi. Reste à voir si Kirby Dach croit assez en lui-même pour transformer cette saison en tremplin. Parce qu’après tout, personne ne se plaindrait de s’être trompé à son sujet… s’il devient vraiment une partie de la solution.