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Gallagher joueur du match... grâce à un malentendu hilarant
La scène a fait le tour des réseaux sociaux en quelques minutes. Le vestiaire du Canadien vibrait encore d’une victoire solide lorsque Jakub Dobeš s’est levé, le chapeau en peau d’animal entre les mains, prêt à souligner la performance d’un coéquipier. Le gardien avait une idée bien précise. Selon lui, bien que Bolduc et Gallagher avaient connu un fort match, Owen Beck venait de marquer son premier but dans la LNH, enfin, après une première tentative annulée pour hors-jeu il y a quelque temps. Dobeš s’est donc avancé, certain que Beck venait de vivre son moment.
Une réalité s’imposait pourtant: Beck n’avait pas marqué. Encore une fois. La chambre au complet, incluant Nick Suzuki, croyait pourtant que la rondelle avait bel et bien traversé la ligne suite à la dernière poussée de la recrue. Le capitaine n’a pas caché sa déception pour son jeune coéquipier. Il a même glissé que ce n’était qu’une question de temps avant que Beck débloque. Le sentiment était partagé dans la pièce. Tout le monde voulait que ce soit son soir.
Dobeš, encore persuadé d’avoir la bonne information, s’est approché de Beck avant d’apprendre que le but n’avait pas été attribué au joueur de centre du CH. Sa réaction a été instantanée lorsqu’il a retiré le fameux chapeau de devant la main de son jeune coéquipier, comme s’il venait d’être pris la main dans le sac. Finalement, c’est Brendan Gallagher qui a hérité de la distinction du joueur du match… essentiellement par défaut.
La séquence vidéo devient particulièrement savoureuse au moment où Joe Veleno et Juraj Slafkovsky comprennent ce qui se passe.
Leur réaction est digne d’un sketch improvisé. Veleno demeure figé, complètement déstabilisé. Slafkovsky éclate de rire, incapable de croire la tournure des événements. Les deux sont visiblement heureux pour Gallagher, même si la mise en scène n’a rien de conventionnel.
Gallagher, fidèle à lui-même, a accepté le chapeau avec le sourire. Le vétéran sait reconnaître un bon moment de vestiaire, peu importe la manière. Beck, lui, a gardé ce sourire d’optimisme qui ne le quitte jamais. La prochaine fois pourrait bien être la bonne. Les gars le sentent, Suzuki le dit et il recevra peut-être enfin ce fameux chapeau pour les bonnes raisons.
Espérons que la troisième tentative sera la bonne pour le jeune centre. L’histoire n’attend qu’à s’écrire.
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