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Dans la LNH, le trash talk fait partie du décor depuis toujours. Ce petit jeu mental, où les mots visent autant à blesser qu’à déstabiliser, est une tactique bien rodée chez certains joueurs, qui n’hésitent pas à l’utiliser pour tenter de faire sortir l’adversaire de sa bulle. Que ce soit par des insultes, des moqueries ou des commentaires savamment choisis, l’objectif est simple : ''get under their skin'', les piquer au bon endroit, au bon moment.
Et si cette stratégie existe tout au long de la saison, elle prend une autre dimension une fois les séries éliminatoires commencées. L’intensité double, les mises en échec sont plus percutantes, les rivalités se ravivent... et les langues se délient.
Invité récemment au populaire podcast La Poche bleue, le gardien du Canadien Samuel Montembeault a raconté son expérience lors des séries, lui qui a goûté pour la première fois à l’ambiance de la danse printannière. Il a raconté comment le trash talk s’était invité dès la première ronde. Sans trop nommer de noms, il a confié que certains vétérans adverses l’avaient ciblé dès les premiers matchs, tentant de tester ses nerfs et de briser sa concentration.
''Il y a plus de trash talk aussi. Dans les matchs durant la saison, les joueurs ne me parlent pas beaucoup. Tandis que là, en série, il y en a plusieurs qui venaient me voir, qui m'ont fait des petits calls pour me déconcentrer.
Quand je me suis fait scorer deux buts rapidement le match numéro 2, ils venaient voir pour me dire que ça allait vite pour moi, des choses comme ça. Il y en a un qui a dit que j'étais gros pas mal.''
Le trash talk ne disparaîtra pas de sitôt dans la LNH. Il fait partie du folklore, de l’intimidation psychologique, de l’instinct de compétition. Tant qu’il y aura des séries, il y aura des mots durs échangés et parfois assez comiques.
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