Ryan Whitney prédit 100 points pour Ivan Demidov

Ivan Demidov: Montréal tient son facteur X pour dix ans

Ryan Whitney n’a pas mâché ses mots dans un segment de Spittin’ Chiclets. Selon lui, Ivan Demidov figure déjà dans son top-5 des joueurs à surveiller. Rien de moins. L’ancien défenseur des Penguins parle d’un joueur capable de changer le cours d’un match pour la prochaine décennie à Montréal.

Il n’exagère pas, loin de là. À 19 ans seulement, Demidov impose son style malgré un contexte loin d’être idéal. L’avantage numérique du Canadien est en panne sèche depuis cinq matchs, mais souvenons-nous: dès que Demidov a été placé sur la première vague, l’efficacité est passée de 19% à 53,8%. Une métamorphose fulgurante… avant de retomber dans la disette. Malgré cela, le jeune prodige continue de faire lever les foules. Face aux Kings, Martin St-Louis l’a utilisé sur deux trios différents pour tenter de brasser la soupe. Ce n’est pas banal: on parle d’un joueur qui, même sans récolter des points à chaque sortie, change la dynamique dès qu’il touche à la rondelle.

Whitney va plus loin: «Je pense qu’on regarde un joueur de 100 points. Pas nécessairement cette année, mais c’est un talent brut qui va marquer la Ligue pour dix ans.» Quand un analyste reconnu parle ainsi d’un espoir qui n’a même pas 50 matchs derrière la cravate, ça en dit long sur l’impact immédiat du Russe.

Le plus fascinant? Demidov ne triche pas. Il patine, il crée, il provoque… et il le fait dans un marché où la pression est constante. Montréal est choyée. Après des années à espérer un sauveur offensif, voilà qu’un adolescent débarque et redéfinit les attentes. On peut déjà imaginer les débats sur son prochain contrat: combien pour un joueur qui pourrait devenir le visage de la franchise?

Pour l’instant, savourons. Même si le jeu de puissance s’est effondré après son explosion, le facteur Demidov est bien réel. Il est beau à voir, il est audacieux et il incarne ce que les partisans réclamaient depuis trop longtemps: un talent générationnel. Dix ans… et plus encore. Montréal n’a pas fini de sourire.