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C’est avec une profonde tristesse que le monde du hockey a appris le décès de Robert Rousseau, survenu à l’âge de 85 ans à Trois-Rivières.
Celui que plusieurs surnommaient affectueusement Bobby laisse derrière lui un héritage marquant, particulièrement au sein de l’organisation du Canadien de Montréal.
Son arrivée à temps plein avec le Canadien lors de la saison 1961-1962 a été immédiatement remarquée. À sa première campagne complète dans la LNH, Rousseau a récolté 45 points, dont 21 buts, en 70 rencontres, ce qui lui a valu le trophée Calder remis à la recrue par excellence du circuit. Il est rapidement devenu un rouage important de l’attaque montréalaise, reconnu pour son coup de patin fluide et sa vision du jeu.
Au cours de ses dix saisons avec le Tricolore, Robert Rousseau a remporté la Coupe Stanley à quatre reprises, entre 1961 et 1970. Lors de la saison 1965-1966, il a terminé au sommet de la ligue pour les passes, à égalité avec Stan Mikita et son coéquipier Jean Béliveau, totalisant 48 aides. Au total, il a inscrit 522 points avec les Canadiens, grâce à 200 buts et 322 passes, ce qui le place parmi les meilleurs pointeurs de l’histoire de l’équipe.
Sa carrière dans la LNH s’est étendue sur 942 matchs, disputés avec les Canadiens de Montréal, les North Stars du Minnesota et les Rangers de New York. Il a cumulé 703 points, dont 245 buts.
En séries éliminatoires, Robert Rousseau a pris part à 128 rencontres, dont 78 avec Montréal, récoltant 45 points dans ces matchs cruciaux. En dehors de la glace, il était aussi reconnu pour ses talents de golfeur et pour sa personnalité appréciée de tous.
Robert « Bobby » Rousseau laisse dans le deuil son épouse Huguette, ses enfants Richard, Pierre et Anne, ainsi que plusieurs petits-enfants et arrière-petits-enfants. Son souvenir demeurera bien vivant auprès des amateurs de hockey et dans l’histoire des Canadiens de Montréal.
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