Voyez les détails !
Le repêchage de la LNH 2025 approche à grands pas. Dans un peu moins de trois semaines, les équipes du circuit Bettman se réuniront à Los Angeles pour sélectionner les meilleurs jeunes espoirs du monde du hockey. Mais avant ce grand moment, un autre événement clé vient de se conclure : le NHL Scouting Combine, qui s’est tenu à Buffalo au cours des derniers jours.
Ce rendez-vous annuel permet aux équipes d’observer les meilleurs espoirs lors de tests physiques rigoureux, mais aussi et surtout, de les rencontrer en entrevue. Car si les chiffres et les statistiques parlent, c’est souvent entre quatre murs, face à face, que les organisations déterminent la véritable nature d’un joueur : son caractère, sa personnalité, sa façon de réfléchir sous pression.
Si certaines équipes posent des questions classiques et attendues, le Canadien de Montréal s’est forgé une réputation bien particulière au fil des années. Fidèle à son style, le groupe de recruteurs du CH n’hésite pas à lancer des balles courbes aux jeunes de 17 et 18 ans, les forçant à sortir de leur zone de confort. L’objectif? Voir comment ils réagissent à l’imprévu, évaluer leur raisonnement, leur créativité… et parfois leur sens de l’humour.
Cette année encore, une question en particulier a fait jaser. Anthony Martineau qui était présent sur place a révélé la question qui va comme suit :
« Nous sommes tous les deux complètement assoiffés dans le désert. Il y a par terre une bouteille remplie d’eau et un bâton de baseball. Je saute sur la bouteille. Il te reste le bâton. Tu fais quoi? »
Une question à la fois absurde et brillante, qui n’a évidemment aucune bonne ou mauvaise réponse, mais qui sert de miroir à la façon dont un jeune réagit au stress, à l’injustice perçue, ou encore à la compétition. Va-t-il frapper? Négocier? Laisser tomber? Collaborer? Le recruteur observe tout : les hésitations, le raisonnement, le ton de la voix, l’attitude. C’est un test de personnalité déguisé en situation fictive.
Ce genre de stratégie illustre à quel point le repêchage ne se résume pas à la force physique ou l'agilité. Pour le Canadien, comme pour bien d’autres équipes, il s’agit d’un processus complexe, où chaque détail compte. Et dans un repêchage 2025 qui s’annonce imprévisible après les tout premiers choix, ces rencontres individuelles pourraient bien faire toute la différence dans la sélection finale.
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