Quel rôle pour Brendan Gallagher dans le nouveau visage du CH?

Alors que le Canadien de Montréal entame une nouvelle étape de sa reconstruction avec l’arrivée de jeunes talents électrisants comme Ivan Demidov et Zachary Bolduc, une question refait surface : quel avenir attend Brendan Gallagher au sein de cette équipe en pleine mutation?

À 33 ans, Gallagher n’est plus le jeune fougueux qui bousculait tout sur son passage, mais il demeure un joueur redoutablement efficace lorsqu’il est en santé. L’an dernier, il a prouvé qu’il avait encore du carburant dans le réservoir en atteignant le plateau des 20 buts, malgré un rôle parfois plus restreint.

Son intensité, son travail devant le filet et sa ténacité dans les coins font toujours de lui un atout précieux — des qualités qu’on ne peut pas enseigner.

Cependant, le paysage offensif du Canadien est en train de changer rapidement. Avec l’arrivée imminente d’Ivan Demidov, considéré comme l’un des meilleurs espoirs offensifs à avoir enfilé le chandail du CH depuis des années, et l’ajout de Zachary Bolduc, jeune Québécois talentueux acquis des Blues de St. Louis, la compétition pour les minutes offensives, particulièrement sur l’avantage numérique, s’intensifie.

Il n’est donc pas farfelu de penser que Gallagher pourrait voir son temps de jeu diminuer, surtout sur le jeu de puissance, une unité qu’il a longtemps fréquentée.

Cela dit, Brendan Gallagher n’a jamais été du genre à se plaindre ou à baisser les bras. Peu importe le rôle qu’on lui confiera, il saura le remplir avec la même combativité qui l’a toujours défini. Que ce soit sur un troisième ou quatrième trio, dans un rôle de mentor auprès des jeunes, ou pour des présences clés en fin de match, son utilité dépasse les statistiques.

Dans un vestiaire en constante évolution, Gallagher reste un leader incontesté, un joueur respecté de ses coéquipiers et adoré des partisans.

Loin d’être mis de côté, Gallagher pourrait bien devenir le ciment entre les générations du CH, un pont entre les vétérans et les étoiles montantes. Et même si ses meilleures années sont peut-être derrière lui, sa valeur pour l’équipe, elle, reste bien vivante.