Voyez les détails !
Dans huit mois à peine, le monde du hockey vivra un moment historique alors que les meilleurs joueurs de la planète fouleront enfin la glace aux Jeux olympiques d’hiver de 2026 en Italie. Après deux éditions consécutives sans la participation des vedettes de la LNH, en 2018 à Pyeongchang et en 2022 à Beijing, les amateurs auront enfin droit à un tournoi digne des plus grandes attentes.
L’excitation est palpable, d’autant plus que les récentes esquisses des alignements nationaux, révélées lors du Tournoi des Quatre Nations, ont donné un avant-goût du calibre de jeu auquel on peut s’attendre.
Ce tournoi préparatoire, réunissant le Canada, les États-Unis, la Finlande et la Suède, a permis aux formations d’aligner ce qu’elles avaient de mieux à offrir. Bien que chaque pays devrait procéder à quelques ajustements d’ici février, les bases sont posées : on parle de noyaux ultra-compétitifs composés d’élites offensives, de défensives mobiles et d’une profondeur rarement vue à l’international.
Chez les Américains, l’une des grandes controverses du tournoi concernait l’absence de Cole Caufield. L’ailier des Canadiens de Montréal, reconnu pour son tir foudroyant et son instinct de marqueur, n’avait pas été retenu par la direction. Une décision qui avait soulevé de nombreuses critiques, surtout considérant que peu d’ailiers américains possèdent une aussi grande capacité à faire basculer un match d’un seul lancer.
Heureusement pour les partisans de Caufield, les plus récentes projections publiées par NHL.com viennent rétablir un certain équilibre. Dans cet alignement prévisionnel en vue des JO, Cole Caufield est bel et bien inclus, retrouvant ainsi la place qui lui revient au sein de l’équipe étoile américaine. Sa présence (si elle est officialisée) pourrait représenter un atout de taille, notamment sur l’avantage numérique où son efficacité n’est plus à démontrer.
Toutefois, un autre jeune talent suscite beaucoup de discussions : Lane Hutson. Le défenseur de 21 ans a connu une saison phénoménale, marquant l’imaginaire avec ses jeux offensifs spectaculaires, sa vision créative et sa capacité à dicter le tempo. Pourtant, malgré son immense potentiel, Hutson ne figure pas dans la projection de l’équipe américaine. Son exclusion soulève des interrogations, surtout chez ceux qui voient en lui un futur quart-arrière de premier plan à la ligne bleue.
Il faut toutefois reconnaître que les États-Unis regorgent de défenseurs de très haut niveau, avec des noms comme Adam Fox, Charlie McAvoy, Quinn Hughes, Zach Werenski, Brock Faber et Jaccob Slavin. Dans un tel contexte, il devient difficile pour un jeune comme Hutson de se tailler une place, malgré ses qualités indéniables. Cela dit, sa capacité à créer l’imprévisible, à faire pencher la glace d’un seul coup de patin, rend cette décision difficile à avaler pour plusieurs observateurs.
Une chose est certaine : les prochains mois seront passionnants à suivre. Les alignements finaux seront dévoilés et d’ici là, tout peut encore changer. Caufield est de retour dans le portrait, mais pour Hutson, la course est loin d’être terminée.
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