Prix à payer pour transiger Carey Price : Kent Hughes aurait une limite

Le dossier Carey Price ne cesse de faire parler dans les coulisses de la LNH.

Alors que les rumeurs d’échange s’intensifient, le directeur général du Canadien de Montréal, Kent Hughes, aurait tracé la ligne : si une équipe veut absorber le contrat de Price, le Canadien devrait également inclure un choix de deuxième ronde… ce qu’Hughes refuse de céder.

Ces informations sont tirées de Renaud Lavoie et rapportées par son collègue Nicolas Cloutier de TVA Sports.

Plusieurs facteurs compliquent la situation. Tout d’abord, le respect du plancher salarial par toutes les équipes limite leur marge de manœuvre, ce qui nuit à Hughes dans ses négociations.

En effet, des équipes comme les Sharks de San Jose ou les Blackhawks de Chicago veulent progresser plus rapidement et ont décidé d'encadrer cet été leurs jeunes joueurs en signant et surpayant des vétérans à hauts prix pour atteindre la masse salariale minimum.

Certaines formations pourraient être intéressées par le contrat de Price, mais seulement s'il y voient un intérêt à le faire. Hughes, lui, refuse de céder sur ce point, conscient qu’un choix de deuxième tour, afin qu'une équipe encaisse le contrat de Price, est de trop et la situation ne comblerait pas les besoins du Canadien à l'immédiat et à long terme.

Cet échange est pourtant important pour l’avenir du club. L’objectif principal du CH est clair : acquérir un joueur de centre capable de renforcer le noyau et conclure la reconstruction autour d’un jeune groupe compétitif.

Chaque transaction autour de Price doit donc être stratégique et apporter un retour tangible, pas seulement un allégement salarial.

Le calendrier pourrait aussi influencer la dynamique. Les directeurs généraux se rencontreront à Detroit cette semaine, et cette rencontre pourrait accélérer les discussions, avec des équipes souhaitant conclure des ententes avant le début des matchs de la saison.

De plus, certaines franchises pourraient abandonner rapidement si leur saison commence mal, liquidant leurs actifs pour se réorganiser, ce qui pourrait créer des opportunités inattendues pour Montréal.

Pour Hughes, la patience reste donc essentielle. Accepter une offre demandant Price avec un choix de deuxième ronde serait trop.

Chaque détail compte : le salaire, le retour attendu et la capacité de l’équipe à combiner compétitivité immédiate et planification à long terme.

Le message du Canadien est clair : Carey Price ne partira pas à n’importe quel prix. La direction joue la montre, scrute le marché et attend que le bon scénario se présente pour transformer un contrat en un atout stratégique pour l’avenir du club.