Pour échanger Carey Price le CH devra passer par une transaction à 3 équipes

Aujourd'hui Carey Price célèbre ses 35 ans.

Lui dont l'état de son genou est toujours aussi nébuleux a encore quatre longues années à écouler à son contrat lui rapportant en moyenne 10.5 millions de dollars par saison.

Dans l'optique où Kent Hughes voudrait tenter de liquider son gardien vedette et diminuer sa masse salariale, bien peu d'options sont réalistes présentement.

Premièrement, l'idée d'un rachat de contrat est tout simplement impossible. Non seulement les gains seraient minimes pour le CH mais l'idée d'avoir le contrat de Price sur la masse salariale de l'équipe jusqu'à la saison 2029-30 n'est tout simplement pas réaliste.

Reste donc l'option d'une transaction. Par contre, à moins de recevoir un mauvais contrat équivalent en retour, il serait difficile dans les conditions actuelles pour une équipe de recevoir le lourd contrat de Price. Même si le Canadien acceptait de prendre 50% de son salaire, l'équipe qui en ferait l'acquisition recevrait un gardien à 5.25 millions pour encore 4 ans avec un état de santé nébuleux. Personne ne prendra une telle chance.

Par contre, tel que le souligne l'animateur Tony Marinaro dans son plus récent Sick Podcast, si une troisième équipe s'ajoutait dans l'équation, soudainement le tout deviendrait plus réaliste.

Tel que nous avons vu à quelques reprises dans le passé, l'équipe initiale (ici, le Canadien) retient 50% du salaire du joueur. Dans ce cas-ci, Price tombe donc à 5.25 millions. Il est échangé à une formation qui peut se permettre d'ajouter un contrat fantôme sur sa masse salariale. Par exemple, les Coyotes de l'Arizona. Celle-ci retient à son tour 50% de ce qu'il reste du contrat, moyennant une compensation intéressante, avant de l'échanger à l'équipe qui désire en faire son acquisition.

C'est donc dire que l'équipe en question pourrait mettre la main sur Price à un salaire de 2.625 millions de dollars pour les 4 prochaines années. Soudainement, le risque devient beaucoup moindre et pourrait en valoir la peine s'ils croient qu'il est potentiellement la pièce manquante pour mettre la main sur la Coupe Stanley.

Pensons par exemple à l'Avalanche du Colorado à la date limite des transactions si leurs deux gardiens inexpérimentés, Pavel Francouz et Alexandar Georgiev, ne sont pas à la hauteur, ils pourraient être une équipe intéressée par ce type de transaction pour tenter de remporter une deuxième Coupe Stanley consécutive. Inutile de dire que Price, qui possède une clause de non-mouvement complète, ne s'opposerait probablement pas à une dernière chance de remporter les grands honneurs avant la fin de sa carrière.

Ce pourrait être la seule réelle alternative pour le Canadien autre que de patienter et voir si Price sera ou non en mesure de se rendre jusqu'à la fin de son contrat ou s'il devra accrocher ses jambières avant.

Voyez au bas l'épisode vidéo dans son intégralité.