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Plusieurs fans du Canadien sont dans l'erreur concernant Jeff Petry

«En désavantage numérique, la contribution de Petry est légèrement supérieure à celle de Weber», clame un journaliste.

HabsolumentFan

Il y a bientôt 3 ans, alors que le Canadien trônait au sommet de l'association Est de la LNH, Marc Bergevin posait un de ses gestes les plus impressionnants dans sa jeune carrière de DG en mettant la main sur le défenseur des Oilers d'Edmonton Jeff Petry, en retour d'un choix de 2e ronde et d'un choix de 5e ronde.

C'était la deuxième année de suite que Bergevin mettait la main sur un gros morceau en vue des séries à la date limite des transactions mais contrairement à Vanek l'année précédente, Jeff Petry a apposé sa signature sur un contrat de 5 ans au lieu de profiter de son statut de joueur autonome.

Fast forward à aujourd'hui. Après une saison de 42 points l'année dernière, Petry a 14 points en 19 matchs, ce qui est bon pour le 9e rang parmi tous les défenseurs de la Ligue Nationale de Hockey.

Malgré ses statistiques impressionnantes, le jeu défensif de Petry est très souvent critiqué par les journalistes et les partisans, et le défenseur est souvent cité parmi les raisons des déboires de Carey Price cette année... mais est-ce que ces critiques sont justes?

Si l'on se fie au journaliste de The Athletic Olivier Bouchard, pas tout à fait...

Dans un texte publié cette semaine, il vient à la défense du #26 du tricolore.

«Jeff Petry est un joueur facile à sous-estimer, explique-t-il. Porté sur les élans offensifs, sa fiche de -5 est présentement la pire de l’équipe, un rappel de cet effroyable -30 affiché l’an dernier. Mais les fameux « plus et moins » sont trompeurs. Un joueur qui, comme Petry, affronte les meilleurs éléments adverses au sein d’une équipe médiocre va forcément mal paraître. (...) Tout d’abord, tirons une chose au clair: Petry produit. C’était moins clair lorsqu’on ne lui donnait que peu de temps en avantage numérique mais, depuis la blessure de Weber, il a obtenu 43 points en 65 matchs, un rythme de 54 points par tranche de 82 matchs. Et ses carences défensives ne sont pas aussi importantes que ce que laissent suggérer ses épisodes plus pénibles en zone défensive.»

Cette dernière phrase pourrait en faire sursauter plusieurs, mais le journaliste persiste et signe.

«En désavantage numérique, la contribution de Petry est légèrement supérieure à celle de Weber, affirme-t-il. Si l’affirmation peut surprendre, c’est que l’on considère trop souvent la capacité à nettoyer le devant du filet, à bloquer des tirs ou encore à gagner des batailles le long de la rampe comme étant déterminantes en désavantage numérique. Or, c’est plutôt par l’obstruction des lignes de passe, et surtout la récupération de rondelles libres, que les défenseurs ont un impact à court d’un ou deux hommes. Sur ces aspects, surtout en récupération de rondelle, Petry est excellent.»

Olivier Bouchard suggère aussi que l'identité des partenaires de duo de Petry à la ligne bleue du Canadien ne l'a pas aidé dans plusieurs situations. En pensant rapidement à Karl Alzner et Jordie Benn, difficile de ne pas lui accorder au moins un peu raison sur ce dernier point.

Et vous, comment trouvez-vous le jeu de Petry cette saison?

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