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Pierre Dorion donne son avis sur l'été du CH

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Alexandre Lavoie

Alexandre Lavoie


Le Canadien de Montréal a fait tourner bien des têtes cet été et même Pierre Dorion, ancien DG des Sénateurs d’Ottawa, n’a pu s’empêcher de saluer le travail de Kent Hughes et Jeff Gorton.

Dans une entrevue accordée à BPM Sports, Dorion a encensé deux acquisitions majeures, soit celles de Zachary Bolduc et Noah Dobson.

«Je suis un très gros partisan de Zachary Bolduc», a-t-il affirmé. Il vante ses habiletés offensives, sa force physique, sa capacité à protéger la rondelle, mais surtout, un tir qui, selon lui, se classe dans le top 10% de la LNH. Rien de moins.

En ce qui concerne Dobson, Dorion semble apprécier l’acquisition, tout en se gardant une certaine réserve. Il reconnaît que, sur papier, c’est un excellent coup pour le CH — à condition que le joueur livre à la hauteur de sa réputation. Autrement dit, il voit un potentiel énorme, mais demeure conscient que les attentes doivent être confirmées sur la glace.

Mais Dorion a aussi soulevé un point névralgique: le désavantage numérique. Le CH a perdu trois de ses quatre éléments clefs dans cette facette du jeu. David Savard — qui jouit maintenant d’une retraite bien méritée, probablement avec un sac de glace permanent sur chaque genou, après avoir bloqué plus de tirs qu’un gardien auxiliaire… — ainsi que Christian Dvorak et Joel Armia — partis tous deux en tant qu’agents libres, l’un à Philadelphie et l’autre à Los Angeles. 

Alors, qui prendra la relève? Arber Xhekaj pourrait très bien hériter du rôle de Savard, avec son style robuste et son bon positionnement… mais pour ça il devra mériter son poste dans l’effectif partant. Oh qu’il doit être attentif à propos du dossier de son coéquipier Jayden Strubble

Le frère du Shérif, Florian, quant à lui, pourrait éventuellement combler le vide laissé par Armia, surtout s’il continue de progresser défensivement. D’autres noms circulent aussi comme des possibles successeurs: Owen Beck, Oliver Kapanen, Samuel Blais… Des options crédibles si le CH choisit de combler ces trous à l’interne plutôt que de précipiter les choses.

Et dans tout ça, que dire de Nick Suzuki? Pourquoi ne pas envisager de le retirer du deuxième avantage numérique pour plutôt l’installer sur la première unité de désavantage numérique? L’objectif? Le voir évoluer dans toutes les situations et peut-être même viser le trophée Selke.

Il faut dire qu’à un certain moment la saison dernière, Suzuki passait les deux minutes complètes sur la glace en avantage numérique — une gestion un peu douteuse, digne d’un mode «fatigue désactivée» dans NHL 25. En le plaçant sur la première vague de chaque unité spéciale, on maximise son impact tout en évitant de l’user à outrance. Et avec la profondeur offensive qui se dessine pour 2025-2026, le CH devrait être capable de bâtir une solide deuxième unité à cinq contre quatre sans avoir à surutiliser son capitaine.

Bref, le Canadien semble avoir des «beaux problèmes» à l’horizon. Une profondeur qui forcera des décisions difficiles, mais qui témoigne d’un virage réussi. On n’a pas eu ce luxe à Montréal depuis trop longtemps. Et ça fait franchement du bien.

Même Pierre Dorion, pourtant habitué à scruter le CH avec un œil critique, n’a pu s’empêcher de le reconnaître: il se passe quelque chose de sérieux à Montréal… même si tout n’est pas encore parfait.

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Sources: BPM Sports ,The Canadian Press et montage HABSsolumentFan
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