
Voyez les détails !
Et si Phillip Danault effectuait un retour inattendu à Montréal? La rumeur prend de l’ampleur depuis que des informations provenant d’Elliotte Friedman laissent entendre que le Québécois ne serait pas fermé à l’idée de quitter les Kings de Los Angeles.
La saison ne se déroule pas comme prévu pour l’attaquant de 32 ans, qui voit son rôle diminuer graduellement avec l’ascension de Quinton Byfield dans l’alignement. Résultat : Danault, autrefois pilier du centre à L.A., se retrouve maintenant en retrait dans la hiérarchie offensive.
Cette situation ouvre forcément la porte à des spéculations, et un scénario intrigue particulièrement : le Canadien pourrait-il tenter de rapatrier un joueur qu’il connaît mieux que quiconque?
Après tout, Danault a passé cinq saisons à Montréal, devenant l’un des centres défensifs les plus respectés de la LNH. Son intelligence sur la glace, son efficacité dans les mises au jeu, son jeu à forces égales et son impact dans un rôle de shutdown faisaient de lui un élément clé. C’est ce même profil qui manque parfois au CH dans sa progression actuelle.
Selon les débats sportifs du matin à BPM Sports, l’idée n’est pas farfelue :
Kent Hughes aurait toutes les raisons du monde de décrocher le téléphone.
Le Canadien possède une formation jeune, encore en construction, et un vétéran solide au centre pourrait stabiliser les responsabilités. Oliver Kapanen garderit son rôle aux côtés d’Ivan Demidov. Philippe Danault, quant à lui, n’arriverait pas pour s’emparer de ces minutes-là, il serait plutôt l’homme parfait pour ancrer un troisième trio fiable, ce fameux rôle où il a déjà excellé.
Ce que Danault apporterait, au-delà de ses statistiques, c’est une structure.
Un leadership naturel.
Une capacité à affronter les meilleurs trios adverses, libérant ainsi les jeunes joueurs offensifs pour qu’ils se concentrent sur ce qu’ils font le mieux.
Ce serait également un geste cohérent avec l’évolution du CH, qui reste l’équipe la plus jeune de la LNH. L’ajout d’un vétéran exemplaire, bien ancré dans une culture de travail, pourrait servir d’accélérateur dans le développement collectif.
La comparaison faite à la radio est intéressante :
L’année dernière, l’arrivée d’Alexandre Carrier avait complètement changé la donne, contribuant à propulser le Canadien vers une place en séries éliminatoires. Même si le timing et la position sont différents, l’idée demeure la même : parfois, un seul joueur expérimenté peut solidifier un groupe complet.
Les Kings sont à la recherche de profondeur à diverses positions, et Danault, malgré une saison difficile, conserve une bonne valeur sur le marché. Si, en plus, le joueur ne s’oppose pas à l’idée d’un changement d’air, la table est mise pour des discussions.
Un retour à Montréal, là où il a vécu certaines des meilleures années de sa carrière, pourrait représenter une solution gagnant-gagnant.
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