«Personne ne se bat contre Xhekaj, svp»

Dans une entrevue aussi authentique que révélatrice, les deux espoirs des Canadiens de Montréal, Michael Hage et Aatos Koivu, ont offert aux partisans un moment de complicité et de franchise rafraîchissant.

Interrogés simultanément sur divers sujets, deux des meilleurs prospects du Tricolore se sont prêtés au jeu et ont répondu à des questions, tantôt sérieuses, tantôt plus légères. Les deux jeunes se sont, entre autres, taquinés sur leur handicap au golf et ont partagé leur amour commun pour la musique country.

Lorsqu’interrogés sur leur joueur préféré du CH dans leur jeunesse, Hage a nommé Max Pacioretty et Carey Price, un choix qui témoigne de son admiration pour les marqueurs d’élite et les piliers d’une organisation. Koivu, quant à lui, n’avait pas vraiment le choix: difficile de passer à côté de son père, Saku Koivu, véritable légende du club. Et sans surprise, Aatos a affirmé qu’il porterait fièrement le numéro 11 si jamais il endossait l’uniforme montréalais.

Mais c’est lorsqu’on aborde le sujet du Championnat mondial junior de décembre 2025 que les deux jeunes laissent transparaître leur esprit compétitif… et leur sens de l’humour. La veille de l’entrevue, ils plaisantaient sur la possibilité de jeter les gants l’un contre l’autre lors de l'événement. Une idée qui a vite tourné à la rigolade lorsqu’on leur a demandé lequel des deux oserait affronter Arber Xhekaj.

La réponse? Un échange de regards complices, quelques rires nerveux, mais surtout, une stratégie bien rodée: chacun a proposé son coéquipier pour le combat et aucun des deux n’avait de fausses ambitions quant au résultat inévitable. Il n’y a qu’un seul Shérif en ville, après tout.

Savourez l’entrevue complète ici:

Au final, disons qu'on se range tous derrière le message du CH: «PERSONNE ne se bat contre Xhekaj, SVP les gars.»

Une belle démonstration de respect envers Xhekaj, mais aussi un clin d’œil à la culture d’équipe qui semble déjà bien ancrée chez ces deux jeunes. Attachants, prometteurs et déjà bien conscients des codes du vestiaire montréalais, Hage et Koivu donnent envie de suivre leur parcours de très près. Parce que si l’on sait que le premier porte de belles promesses en lui, il ne faut pas oublier que l’héritier pourrait très bien percer une éventuelle formation du CH… et qui pourrait s’en plaindre si ça arrivait.

Avouons-le, qui dirait non à un autre Koivu au Centre Bell? Ah, la nostalgie…