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Michael Hage, jeune espoir du CH, a grandi avec une idole bien particulière : non pas une vedette de la LNH, mais une star de l’internet.
C'est ce que rapporte Nicolas Cloutier dans un récent article. Comme bien des jeunes de la génération Z, il passait des heures à regarder les vidéos de Pavel Barber, ce magicien du maniement de rondelle qui s’est bâti une communauté de plus d’un million d’abonnés sur YouTube et Instagram. Pour Hage adolescent, Barber représentait le summum du « cool ».
Un jour, alors qu’il avait à peine 13 ou 14 ans, son père Alain lui a réservé une surprise inoubliable : une séance d’entraînement sur glace avec son héros virtuel. Le jeune Michael et son frère n’en revenaient pas.
De son côté, Barber, encore aujourd’hui, garde le souvenir d’un ado au talent déjà impressionnant, difficile à surprendre, et surtout passionné. Il raconte à quel point Alain Hage, aujourd’hui décédé, tenait à offrir à son fils toutes les chances de développer chaque facette de son jeu.
Avec Barber, l’accent n’était pas mis sur les feintes spectaculaires de type « Michigan », mais plutôt sur l’art de tromper l’adversaire, de créer de l’espace en envoyant de faux signaux avec les yeux, les épaules ou les appuis.
Hage se souvient que ces leçons allaient bien au-delà de la technique : elles lui ont appris à ne jamais avoir peur d’essayer des choses en match, à oser même au risque de se tromper. Cette philosophie l’accompagne encore aujourd’hui, et elle pourrait bien devenir une arme redoutable lorsqu’il enfilera le chandail tricolore dans quelques années.
Mais il n’y avait pas que le sérieux. Barber se rappelle d’un garçon blagueur, qui s’amusait autant qu’il travaillait. Les séances prenaient parfois l’allure de joutes amicales avec son frère et ses amis, où il fallait presque les rappeler à l’ordre pour qu’ils se concentrent.
Même durant la pandémie, la collaboration s’est poursuivie, que ce soit dans le sous-sol de la maison familiale à Mississauga, sur une glace synthétique installée comme un petit laboratoire, ou encore sur une patinoire de quartier.
Aujourd’hui, alors que Michael Hage se rapproche de son rêve de jouer dans la LNH, Barber avoue avoir du mal à réaliser que l’ado avec qui il riait sur la glace est devenu un premier choix repêché par Montréal. Avec humilité, il insiste pour partager le mérite avec d’autres entraîneurs et, surtout, avec Alain Hage, qui a tant donné pour son fils.
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