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Quand on cherche un sujet qui enflamme les discussions, il y a la langue, la politique… et Patrik Laine. Certains l’échangent, d’autres le rachètent, et d’autres encore le prolongeraient sans hésiter. Le cas Laine est intrigant. Que faire avec l’énigmatique attaquant finlandais?
Selon Patrick Tallon — analyste ayant écrit pour A Winning Habit et All About The Habs, deux plateformes reconnues pour leur couverture du CH — «Ce n’est pas un joueur que tu échanges.»
Et honnêtement, difficile de ne pas abonder en son sens. Laine a inscrit 20 buts en 52 matchs cette saison, dont 14 en avantage numérique — bon pour le 3e rang de la LNH, à 4 buts du meneur, et ce, en 19 matchs de moins — malgré un retour tardif et une condition physique loin d’être optimale. Sur une saison complète, on parle d’un rythme de 30 à 35 buts.
Il a aidé à propulser le Canadien en séries. Et ce, après deux années marquées par les blessures et des enjeux de santé mentale. Il s’est blessé au camp, devait rater la saison entière, puis trois mois… mais est revenu début décembre. Finalement, en séries, une fracture à un doigt est venue freiner son élan. Pas idéal pour un tireur d’élite.
Ce n’est pas un joueur constant. Mais quand il est là, tassez-vous. Il a ce flair, ce tir foudroyant, cette faculté de changer un match. Il semble adorer Montréal. Et son contrat, dans le contexte actuel, n’est pas si contraignant. Le CH n’allait pas surenchérir pour Marner ou Ehlers de toute façon. Alors pourquoi ne pas miser sur lui, il est déjà ici après tout, non?
Le Canadien a besoin de talent offensif. Il a besoin de joueurs capables de faire la différence. Et Laine, malgré ses zones d’ombre, demeure un joueur d’impact.
Quoi faire?
Mais surtout, il faut l’entourer, le soutenir et lui donner les outils pour réussir à être au meilleur de ses capacités, afin de voir ce qu’il a vraiment dans le ventre.
Parce qu’au fond, Patrik Laine, c’est un pari. Mais un pari qui peut rapporter gros. Pensez-y bien, même à 9M$, sur un 3e trio et un 2e avantage numérique, il serait toute une arme pour le Canadien… ou pour n’importe quelle équipe qui veut rivaliser avec les meilleures formations de la ligue — qui ne comptent pas sur un seul trio et une seule vague d’avantage numérique. Imaginez bien…
À 27 ans, au bon salaire, pour la bonne durée. Pourquoi pas 3 à 5 ans et 6M$ à 7M$ par année. Une légère diminution de salaire, mais une certaine sécurité pour le joueur et un bon investissement pour l’équipe. Et si, dans quelques années, on parlait de Laine comme du vol de la décennie?
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