Plus tôt cette semaine, nous vous rapportions que Patrick Roy avait officiellement annoncé son intérêt pour le poste de prochain DG du Canadien de Montréal.

On vous rappelle d'ailleurs sa déclaration fracassante en point de presse improvisé.

"C'est sur que je me dis, qu'est-ce qu'ils ont à perdre à m'essayer? Depuis 1993, le club tourne en rond. Qu'est-ce qu'ils ont à perdre à me donner la chance de voir ce que je peux faire avec ce club? En même temps, je comprends la situation. Le club appartient à Geoff Molson et c'est lui qui tire les ficelles. C'est son équipe et, à la fin de la journée, je ne suis peut-être pas le gars pour lui. J'accepte ça. // Alain Vigneault me l'avait présenté [Jeff Gorton]. Il me semble être une personne passionnée. J'ai toujours été un gars qui aime travailler en équipe et qui est prêt à apprendre, écouter et développer sur peu importe le processus à être fait pour une équipe. Ça fait 14 ans que je travaille avec Jacques Tanguay et on n'a jamais eu de problème. // C'est clair que Trevor Timmins a fait mal à Marc Bergevin. Mais Marc, c'est un gars loyal et il a été derrière lui. Le défi du Canadien, ce n'est pas un gros défi. Je pense que l'équipe a davantage besoin d'un reset que d'une reconstruction. Ça peut aller très rapidement. Marc Bergevin a laissé un héritage important avec plusieurss choix au repêchage. La personne qui le remplacera aura un défi intéressant devant lui."
- Patrick Roy

Avec une telle déclaration, il s'assurait de mettre la pression populaire sur Geoff Molson et Jeff Gorton pour au moins recevoir une invitation et être sérieusement considéré pour le poste.

Mais voilà donc qu'aujourd'hui, l'ancien gardien vedette est revenu à la charge.

Selon ce que rapporte le journaliste Guillaume LeFrançois de La Presse, Roy a, par l'entremise de son agent Neil Glasberg, donné deux autres nouvelles options à la direction de l'équipe pour l'engager à Montréal.

"On est prêts à parler avec n’importe quelle équipe. Patrick est capable d’être directeur général, adjoint au directeur général ou entraîneur-chef."
- Neil Glasberg

En plus d'être ouvert à accepter un rôle de DG, d'assistant-DG ou d'entraîneur-chef à Montréal, il est également prêt à le faire ailleurs dans la LNH aussi si une autre formation lui faisait signe.

Pas de doutes, le Canadien n'a maintenant plus d'autre choix que de prendre le temps de le rencontrer parmi les candidats potentiels, sans quoi l'organisation subira la grogne de ses partisans.