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Patrice Bergeron n’est pas du genre à lancer des éloges à la légère. Lorsqu’il parle de Kent Hughes, il le fait avec le recul d’un joueur qui a vécu toute une carrière dans la LNH et qui sait reconnaître les qualités essentielles d’un bon dirigeant.
Dans son entrevue à La Poche Bleue, il décrit son ancien agent comme un homme passionné, obsédé par le hockey au sens noble du terme. Chaque souper ou rencontre devenait une occasion d’analyse, de réflexion, de recherche de solutions.
Hughes ne se contentait jamais de gérer une carrière : il cherchait constamment à comprendre, à décortiquer et à améliorer, autant ses joueurs que lui-même. Pour Bergeron, cette approche a marqué la différence et lui a permis, comme à d’autres clients, de progresser au fil des saisons.
Mais au-delà de l’aspect analytique, Bergeron insiste sur la ténacité inébranlable de Hughes. Dans le monde parfois impitoyable des négociations, il se souvient que son agent était réputé pour ne rien lâcher. Plusieurs directeurs généraux lui avaient même confié qu’il « mordait » dans un dossier et refusait de lâcher prise tant que ses objectifs n’étaient pas atteints.
Une telle réputation, loin d’être négative, était synonyme de respect : Hughes défendait bec et ongles les intérêts de ses joueurs, démontrant une détermination sans faille.
Aujourd’hui, ces qualités se transposent dans son rôle de directeur général du Canadien de Montréal. Bergeron souligne que cette capacité à analyser, à chercher l’amélioration et à négocier durement sont des attributs essentiels pour bâtir une équipe gagnante dans la LNH.
Le métier de DG exige non seulement une vision claire à long terme, mais aussi une fermeté dans les discussions de contrats et d’échanges. Dans un contexte où chaque décision peut influencer la trajectoire de l’organisation, Hughes met à profit cette mentalité de « ne jamais lâcher » que Bergeron connaît bien.
Ce témoignage est particulièrement révélateur pour les partisans du Canadien. Depuis son arrivée à la tête de l’équipe, Kent Hughes a déjà démontré qu’il n’hésitait pas à prendre des décisions audacieuses, qu’il s’agisse de transactions majeures, de repêchages stratégiques ou de sa volonté de miser sur un noyau de jeunes joueurs talentueux. Son approche méthodique et patiente s’inscrit exactement dans ce que décrivait Bergeron : construire sur des bases solides, éviter les raccourcis faciles et toujours chercher à progresser, étape par étape.
En somme, les propos de Patrice Bergeron viennent confirmer ce que plusieurs observateurs soupçonnaient déjà : Kent Hughes n’est pas seulement un gestionnaire habile, c’est un bâtisseur déterminé, animé d’une passion réelle pour son sport et d’une vision claire pour l’avenir du Canadien. Pour les fans montréalais, entendre un joueur respecté comme Bergeron dresser un tel portrait est non seulement rassurant, mais aussi porteur d’espoir pour la suite des choses.
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