Pascal Vincent annonce son gardien de but pour le match ultime cet-après-midi

La situation des gardiens avec le Rocket de Laval a été au cœur de toutes les discussions depuis le début des séries éliminatoires. Depuis quelques matchs, une véritable rotation s’est installée entre Cayden Primeau et Jacob Fowler, deux espoirs du Canadien aux profils bien différents, mais chacun porteur d’un grand potentiel. Si cette alternance a suscité la curiosité au départ, elle soulève aujourd’hui bien des questions, surtout après les récents événements qui ont bousculé la logique sportive.

Lors du quatrième match de la série, un affrontement crucial alors que le Rocket menait 2-1, c’est Jacob Fowler qui a obtenu le départ devant le filet. Une décision qui a surpris plusieurs observateurs, d’autant plus que Primeau avait offert une solide performance lors de la rencontre précédente.

Ce choix aurait, selon certaines sources, été dicté par la haute direction du Canadien, désireuse de voir Fowler dans un contexte de haute pression. Mais l’expérience ne s’est pas déroulée comme espéré. Le jeune gardien de 20 ans a cédé à quatre reprises et a été retiré du match, laissant le Rocket incapable de compléter la série à domicile.

Ce soir, l’enjeu est énorme. La série, désormais égale 2-2, se conclura par un match ultime qui déterminera le sort de Laval dans ces séries de la Ligue américaine. Et cette fois, l’entraîneur Pascal Vincent a tranché : ce sera Cayden Primeau devant le filet. Une décision qui semble aller de soi, considérant son expérience, sa constance et le contexte de pression extrême.

Primeau, qui a connu plusieurs hauts et bas dans son développement, est aujourd’hui un gardien beaucoup plus mûr, capable de voler un match à lui seul. S’il aspire toujours à percer de façon permanente dans la LNH, ce genre de rencontre représente une vitrine idéale. Il connaît bien ce genre de situation, lui qui a déjà connu des séries intenses avec le Rocket et qui a également été appelé à plusieurs reprises avec le grand club.

Pour Jacob Fowler, cette décision représente un moment d’apprentissage. L’organisation croit toujours fermement en lui, mais il lui faudra du temps pour bâtir la résilience nécessaire aux grands rendez-vous.

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