On sait maintenant exactement pourquoi les DG ont voté pour maintenir le repêchage décentralisé

Lors d’un récent épisode du balado 32 Thoughts, Elliotte Friedman s’est attardé sur un sujet qui divise dans la LNH : le format du repêchage. Plus précisément, il a expliqué pourquoi certaines équipes tenaient absolument à conserver le modèle décentralisé, alors que d’autres plaident pour un retour à un événement centralisé avec toutes les formations réunies dans la même salle.

Selon Friedman, la réponse tient en grande partie à un seul mot : la confidentialité. Après avoir discuté avec des dirigeants et personnes bien placées dans le milieu, il a constaté que, pour plusieurs organisations, l’intérêt principal du format décentralisé est la possibilité de travailler à huis clos, loin du tumulte et des regards indiscrets.

Dans un contexte où chaque décision, chaque choix et chaque rumeur peuvent avoir un impact sur la stratégie d’une autre équipe, la discrétion devient une arme stratégique.

En restant dans leurs propres installations, les dirigeants ont le sentiment de mieux contrôler leur environnement et de limiter les risques de fuites.

Les conversations sensibles, qu’il s’agisse de discussions sur un joueur ciblé, de pourparlers de transaction de dernière minute ou d’analyses sur des choix potentiels, se déroulent à l’abri des micros et des curieux. Le format centralisé, lui, oblige les équipes à se côtoyer en permanence, augmentant la probabilité que certaines informations filtrent, volontairement ou non.

Friedman souligne que cette volonté de secret n’est pas qu’une question de prudence excessive, mais un véritable élément de stratégie dans un sport où la compétition se joue autant sur la glace que dans les coulisses.

Dans un monde où les réseaux sociaux et les insiders diffusent la moindre rumeur en quelques secondes, certaines équipes considèrent que le repêchage décentralisé leur offre une maîtrise supplémentaire sur la diffusion – ou non – de l’information.

Bref, derrière ce choix logistique se cache un enjeu fondamental : protéger ses plans à tout prix. Pour ces organisations, le silence et la discrétion valent parfois autant qu’un bon choix au repêchage.