On sait maintenant ce qui a provoqué la colère de Brendan Gallagher envers Nick Seeler mardi

On sait maintenant ce qui a réellement fait sortir Brendan Gallagher de ses gonds mardi soir lors du match opposant le Canadien de Montréal aux Flyers de Philadelphie, et avec le recul, sa réaction apparaît beaucoup plus compréhensible et justifiée.

La scène s’est produite en troisième période, à un moment clé de la rencontre. Le CH tentait de créer un élan pour revenir dans le match et mettait de la pression en zone offensive. C’est alors que Gallagher a été pénalisé pour bâton élevé, une décision qui a rapidement fait sourciller autant les joueurs que les partisans.

Presque immédiatement après avoir vu le bras de l’arbitre se lever, Gallagher est allé s’en prendre verbalement à Nick Seeler, manifestement furieux. Sur le coup, le geste semblait mal calculé : prendre une pénalité dans un contexte aussi crucial, puis perdre son sang-froid, ce n’est généralement pas dans l’intérêt de l’équipe.

Cependant, les reprises vidéo diffusées après la rencontre ont complètement changé la perception de la séquence. Au ralenti, on constate clairement qu'en réalité, le défenseur des Flyers se frappe lui-même au visage avec son gant avant de réagir comme s’il venait de recevoir un coup. Il prend le bâton de Gally avec son gant pour l'apporter à son visage. Une simulation évidente, qui a non seulement trompé les officiels, mais qui a directement mené à une punition contre le Canadien.

Dans un tel scénario, c’est plutôt Philadelphie qui aurait dû être sanctionnée pour conduite antisportive, offrant ainsi un avantage numérique à Montréal à un moment charnière du match.

Cette injustice explique beaucoup mieux pourquoi Gallagher était aussi enragé sur la glace. Connu pour son intensité, son jeu honnête et son refus des faux-semblants, le vétéran du CH a vu une séquence cruciale lui glisser entre les doigts à cause d’un geste qu’il n’a tout simplement pas posé.

Cette situation relance aussi le débat sur l’arbitrage et la difficulté de juger certaines actions en temps réel, surtout lorsque des joueurs choisissent d’en rajouter. Une chose est sûre : la colère de Gallagher n’était pas un simple débordement émotif. Elle était alimentée par un sentiment d’injustice bien réel, à un moment où chaque décision pouvait changer l’issue du match.