«Oliver Kapanen pourrait influencer l’avenir bien plus qu’on ne le croit»

Oliver Kapanen: Le centre que personne n’attendait… mais que Montréal pourrait déjà avoir

Le débat sur le deuxième centre du Canadien revient comme un refrain. On scrute les espoirs, on rêve d’un gros coup sur le marché, on imagine le «messie» qui viendra épauler Nick Suzuki. Pendant ce temps, Oliver Kapanen fait son petit bonhomme de chemin, sans tambour ni trompette, mais avec une efficacité qui commence à déranger les certitudes.

Arpon Basu, dans son analyse pour The Athletic, souligne la même réalité. Kapanen influence peut-être l’avenir du Canadien plus qu’on ne le croit. Son texte met en lumière son intelligence de jeu et son rôle clef dans la victoire contre les Jets.

Mercredi soir contre Winnipeg, il a été partout. Pas seulement sur la feuille de pointage, mais dans les détails qui font gagner. Positionnement parfait, lecture rapide, instinct offensif au bon moment. Ce n’est pas un hasard si Martin St-Louis lui a confié 20:07 de temps de jeu, plus que Suzuki. Une première dans sa jeune carrière… et un signe clair que la confiance est là.

Même avec une moyenne de 13:31 par match depuis le début de la saison, Kapanen maintient un rythme de 25 buts et 44 points sur 82 matchs. Imaginez si son temps de glace approchait les 19 ou 20 minutes, comme mercredi. Ce n’est pas qu’une hypothèse, c’est une projection réaliste quand on voit son impact avec Ivan Demidov depuis le camp des recrues. Leur complémentarité saute aux yeux. Demidov attire les projecteurs, mais Kapanen est le rouage qui stabilise et bonifie chaque séquence.

Le trio avec Alexandre Texier a bien fonctionné, mais donnons-leur un vrai ailier de deuxième trio et regardons ce qui se passe. Le Canadien cherche encore son deuxième centre? Peut-être qu’il l’a déjà. Et si un jour un joueur débarque pour prendre cette place, tant mieux. En attendant, Kapanen force la discussion. Son plafond? On ne le connaît pas encore, mais il semble grimper match après match.

Ce qui frappe, c’est son bagage. Quatre saisons professionnelles en Europe avant de débarquer à Montréal, une maturité tactique rare pour une recrue. Il ne joue pas comme un hockeyeur qui découvre la LNH. Il joue comme un gars qui sait exactement où être et quand y être. C’est la base pour tenir un rôle de centre dans le top 6.

Le Canadien a besoin de certitudes pour bâtir son futur sur du solide. Oliver Kapanen pourrait en être une. Pas la plus flamboyante, mais peut-être la plus sous-estimée.