Tous les détails ici !
Il n’a pas fallu dix matchs à Noah Dobson pour saisir l’ampleur de ce qui l’attendait à Montréal. Dès le tournoi de golf, il a senti la pression, les attentes, l’intensité. Et surtout, l’amour du hockey. «Ici à Montréal, les gens mangent, dorment et respirent en pensant au hockey et aux Canadiens», a-t-il lancé, visiblement impressionné.
L’ancien des Islanders n’est pas du genre flamboyant. Il ne cherche pas les projecteurs, mais il les attire par sa constance. À New York, il jouait en moyenne plus de 22 minutes par match lors des deux dernières saisons. À Montréal, il est mieux entouré, mieux encadré… et il s’impose déjà comme un rouage essentiel d’une brigade défensive complète et complémentaire.
Son duo avec Michael Matheson fonctionne à merveille. En quatre matchs, les deux défenseurs n’ont pas été sur la glace pour un seul but à cinq contre cinq. Dobson a récolté deux passes, Matheson trois points, et tous deux affichent un différentiel de +2. Ce n’est pas spectaculaire, mais c’est solide. Efficace. Rassurant.
Le gardien Samuel Montembeault ne s’y trompe pas: «Ils travaillent fort, ils gagnent leurs batailles et ils relancent bien l’attaque.»
Dobson est là pour rester. Son contrat de huit ans pour 76 millions de dollars le place au cœur du projet du CH. À 25 ans, il incarne cette nouvelle génération de défenseurs capables de tout faire: relancer, défendre, absorber les minutes, mais surtout, s’adapter.
À Montréal, l'arrière de 1,93 m (6 pi 4 po) et 88 kg (194 lb) découvre un monde où le hockey est religion. Il s’y sent déjà chez lui. Et pour les partisans, c’est une bénédiction. Le CH n’a pas seulement mis la main sur un bon joueur. Il a trouvé un pilier sur lequel bâtir. Bâtir à long terme.
Dobson n’a pas besoin de faire des feintes à la Bobby Orr — ou à la Lane Hutson — pour séduire le public montréalais. Ici, on reconnaît l’intelligence, la rigueur, le sens du jeu. On applaudit les replis intelligents, les bâtons bien placés, les sorties de zone propres. Et Noah Dobson coche toutes ces cases. Il incarne ce que Montréal aime. Un joueur qui ne triche pas, qui ne parle pas pour meubler, mais qui livre. Chaque soir. Sans détour…
Recevez les dernières nouvelles directement dans votre boîte de réception.