Nick Suzuki trace la ligne: le Canadien vise le sommet, pas les miettes

Nick Suzuki n’a pas mâché ses mots. Pour lui, la prochaine saison du Canadien ne sera pas une simple tentative de faire bonne figure. Non, le capitaine veut plus. Beaucoup plus.

«L’an dernier, nos attentes étaient déjà plus élevées que celles des partisans et des médias. Ça ne sera pas différent cette année», a-t-il déclaré lors du tournoi de golf de la Fondation Asista.

Le message est clair. Toute marche arrière, aussi minime soit-elle, sera considérée comme un échec. 

Le capitaine du CH sait de quoi il parle. Il a vu son équipe se transformer. Fini le temps où le CH envoyait ses meilleurs éléments ailleurs. Maintenant, on attire du talent. Patrik Laine l’été dernier, Noah Dobson et Zachary Bolduc cette année. Des ajouts qui changent la donne.

«C’est une période excitante pour le Canadien», a-t-il affirmé, sourire en coin.

Dobson, en particulier, a fait réagir. Suzuki a appris la nouvelle sur X, en revenant du mariage de Joel Edmundson en Écosse avec Cole Caufield. «Cole et moi, on capotait. J’ai texté Dober pour savoir si c’était vrai», a-t-il raconté. Les deux se connaissent depuis le camp junior de 2017. Une chimie déjà en place.

Et ce n’est pas le seul à faire lever les sourcils: Ivan Demidov, demeuré à Montréal cet été, a épaté le capitaine. «Il est impressionnant à voir travailler. Il a l’air déjà prêt à amorcer la saison.»

Suzuki, Caufield, Hutson, Laine, Demidov… Ce n’est plus une équipe en reconstruction. C’est une formation qui veut gagner. Et pas juste en saison régulière.

Fini l’époque où les joueurs du CH réservaient leurs billets de vacances dès mars. Aujourd’hui, ils restent à Montréal pour bâtir quelque chose de grand. Ils s’entraînent ensemble et ils se préparent. Pas pour survivre aux 82 matchs. Pour aller loin. Très loin.

Le CH n’est plus là pour faire tapisserie. Il veut s’imposer, déranger, et pourquoi pas… régner? Le capitaine rallie les troupes. Il veut que les bottines suivent les babines… et il ne vise rien de moins que le sommet. Sous sa gouverne, le CH ne se contente plus d’espérer. Il agit.

Ceux qui s’attendent à une saison de transition risquent d’être déçus. Suzuki et sa bande ne veulent plus juste participer. Ils veulent déranger.