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Chaque année, c’est la même rengaine. On sort les listes, on compare les stats, on fait des classements de centres comme s’ils étaient des cartes de hockey. Et chaque année, Nick Suzuki se retrouve à devoir prouver qu’il mérite sa place parmi l’élite. Comme si produire 89 points dans une équipe en reconstruction, ce n’était pas assez.
La dernière publication qui le met en lumière? Celle de Big Head Hockey qui recense les meilleurs pointeurs chez les centres en 2024-2025.
On y retrouve MacKinnon (116), Draisaitl (106), McDavid (100), Eichel (94), Crosby (91)… et Suzuki, avec 89 points. Juste aux portes du Top 5… pas piqué des vers, il faut se le dire!
Mais malgré cette production digne des meilleurs, il y en a encore pour se demander s’il est vraiment un centre numéro un. Comme si son nom devait obligatoirement rimer avec McDavid ou Draisaitl pour qu’on le prenne au sérieux.
Et pourtant, Suzuki n’a rien volé. Il a affronté les meilleurs trios adverses soir après soir, dans un rôle défensif exigeant, tout en maintenant un différentiel de +19. Pas besoin de lunettes pour voir qu’il fait le sale boulot, en plus de produire. Il est le cœur, le cerveau et le moteur du CH. Et il le fait sans une équipe aussi puissante offensivement que celle des Oilers ou encore du Colorado… pas encore du moins.
Alors, quand vient le temps de parler d’Équipe Canada pour les Jeux olympiques, il faut arrêter de tourner autour du pot: Suzuki mérite sa place. Point final.
Parce que dans un tournoi où plusieurs centres vont glisser à l’aile pour faire de la place aux gros noms, Suzuki, lui, peut jouer partout. Il peut affronter les meilleurs, tuer des punitions, jouer en avantage numérique, mais surtout: livrer la marchandise quand ça compte.
Il est dans le top 6 des meilleurs centres pointeurs de la ligue. Il est un leader. Il est fiable. Et il est prêt pour la grande scène.
Si ça, ce n’est pas un centre numéro un, on se demande bien ce que c’est.
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