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Ils sont là. Et ils ne sont pas là pour niaiser. Deux semaines avant le début officiel du camp, 21 joueurs du Canadien de Montréal sont déjà réunis à Brossard. Pas pour faire acte de présence. Pas pour sauver les apparences. Pour travailler. Pour s’améliorer. Pour se préparer à une saison qui, cette fois, ne commencera pas avec des excuses.
Le constat est clair et Anthony Marcotte n'en revient pas:
«Les gars vont être prêts pas mal plus que l’année passée», écrit-il en réponse à Marc-Olivier Cook, qui a lui-même dressé une liste impressionnante de noms présents sur la patinoire: Dach, Kapanen, Newhook, Bolduc, Demidov, Veleno, Blais, Gallagher, Slafkovsky, Suzuki, Laine, Evans… Matheson, Carrier, Guhle, Xhekaj, Dobson, Struble, Hutson, Dobes et Kahkonen.
Il manque quelques noms — Caufield, Montembeault, Anderson — mais le groupe est presque complet. Les sept défenseurs pressentis pour débuter l’année avec le Tricolore étaient là. Et ce n’est pas un hasard. C’est un signal. Un avertissement. Le CH ne veut pas juste participer. Il veut imposer le ton dès le camp, dès septembre. Parce que c’est là que ça commence. Pas dans les classements, mais dans les têtes.
Ce n’est pas une coïncidence si les joueurs sont déjà à Montréal. Ce n’est pas une directive des communications du CH pour éviter un malaise au tournoi de golf. Ce n’est pas une opération de relations publiques. C’est un choix. Un engagement. Une mentalité.
Nick Suzuki, capitaine de plus en plus assumé, a instauré une culture. Une vraie. Pas celle qu’on affiche sur les murs du vestiaire pour faire joli. Une culture de présence, de cohésion, de fierté. Les gars ne viennent plus à Montréal juste pour jouer au hockey. Ils viennent parce que c’est chez eux.
Les Québécois, comme Bolduc, Carrier ou Matheson, sont faciles à convaincre. Mais ce qui frappe, c’est l’adhésion des autres. Demidov, Laine et Dobson — tout juste marié… Ils auraient pu rester chez eux, profiter de l’été, arriver à la dernière minute. Non, ils ont choisi de venir tôt. De s’intégrer. De s’impliquer.
Et ça, c’est nouveau.
On n’a jamais vu ça de notre vivant, nous non plus. Pas à ce point. Pas avec autant de joueurs. Pas avec autant de sérieux.
Le message est passé: le Canadien ne veut plus être une équipe en reconstruction. Il veut être une équipe qui se construit. Ensemble. À Montréal.
Ce n’est pas encore le camp, mais c’est déjà le début de quelque chose…
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