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Tout récemment, Jason Gregor a dénoncé une tendance préoccupante dans la LNH : la diminution marquée des occasions de jeu en avantage numérique dans la ligue. Les chiffres sont parlants : en 2023, la LNH comptait 8 058 occasions en supériorité numérique. En 2024, ce total a chuté à 7 917. Et pour la saison 2025, on observe une baisse encore plus drastique avec seulement 7 101 avantages numériques accordés. C’est une diminution de près de 1 000 occasions en deux saisons.
Jason Gregor, un journaliste reconnu du monde du hockey, ne mâche pas ses mots : « A massive drop. Call the damn rulebook. » Pour lui, cette baisse reflète non pas un jeu plus discipliné, mais plutôt un relâchement du côté des officiels dans l’application du règlement. Cette situation soulève de sérieuses questions quant à la cohérence de l’arbitrage dans la LNH.
Les joueurs vedettes comme Connor McDavid, qui génèrent énormément de vitesse et de jeu offensif, sont souvent les premiers à subir l’injustice d’un laxisme arbitral.
Lorsqu’on laisse passer des infractions évidentes sous prétexte de "laisser jouer", ce sont souvent ces joueurs d’impact qui paient le prix. Moins d’avantages numériques, c’est aussi moins de spectacles offensifs pour les partisans, moins de buts marqués et une distorsion du déroulement naturel d’un match.
Comme de fait, le nombre de joueurs de 90 et 100 points et + ont diminués.
Cette baisse peut également influencer la stratégie des équipes, qui comptent de plus en plus sur leur jeu de puissance pour produire offensivement. Réduire artificiellement ces occasions peut nuire à l’équilibre des forces et favoriser les formations plus physiques ou défensives.
Bref, si la LNH souhaite maintenir l’intérêt des partisans et assurer un jeu équitable, elle devra sérieusement revoir l’uniformité de son arbitrage. Car comme le souligne Gregor, il ne s’agit pas de changer les règles, mais simplement de les faire respecter.
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