Michel Therrien porte encore le CH dans son cœur

C'est depuis 2017 que Michel Therrien n'est plus l'entraîneur-chef du Canadien. Therrien s'est vu être congédié après 58 matchs joués dans la saison, et c'est Claude Julien qui a pris son poste pour le restant de la saison jusqu'à la saison 2020-2021 où se fut son tour. Malgré le fait que son aventure avec le CH se soit terminée abruptement, Therrien a tout de même gardé un certain intérêt pour le club. En entrevue avec Jean-Charles Lajoie à TVA Sports mercredi soir, Therrien a parlé de l'engouement qu'il avait éprouvé pour le Canadien lors des précédentes séries éliminatoires.

«Je n’ai pas trop regardé les séries éliminatoires au début, je voulais décrocher du hockey. Mais à partir de la série numéro trois contre Vegas, j’ai lâché les films à la télévision et je me suis fait prendre par les Canadiens. Je me suis fait embarquer comme partisan à suivre les Canadiens. J’ai regardé la série contre Vegas et la finale. Le Canadien, c’est rassembleur pour les Québécois, surtout avec ce qu’on a vécu avec la pandémie. J’ai suivi ça avec beaucoup d’intérêt, c’était le fun de les voir. C’était le fun de voir les partisans s’unir derrière leur équipe. Tout le monde au Québec avait besoin de ça.»

Nouvellement assistant-coach avec les Flyers de Philadelphie, Therrien a commenté les récentes acquisitions de son directeur général Chuck Fletcher lors de la saison morte. On peut parler d'améliorations considérables, surtout à la ligne bleue des Flyers, qui représentait leur plus grande lacune l'an dernier. 

«Après chaque saison, l’entraîneur-chef discute avec son directeur général et lui fait sa bucket list, ou sa liste de cadeaux de Noël comme on pourrait l’appeler. Il faut rendre crédit à Chuck Fletcher, qui a eu une bonne réunion avec Alain. La première chose à faire, c’était de remodeler notre défensive et d’améliorer notre top 4, idéalement avec deux défenseurs droitiers.  On est allé chercher Rasmus Ristolainen à Buffalo. C’est un gros bonhomme qui est capable de jouer dans le top 4. La clé, c’est Ryan Ellis. C’est un vétéran respecté qui sait comment jouer. Keith Yandle est la cerise sur le sundae. On avait besoin d’un gars capable de bien diriger le jeu de puissance. Il faut donner beaucoup de crédit à Fletcher, qui a fait une bonne job pour nous donner les outils dont nous avions besoin pour aller de l’avant.»

Les Flyers devraient revenir dans la course pour une place aux séries cette saison. Ils avaient fortement déçus leurs partisans l'an dernier en terminant la saison avec une fiche de 25-23-8, ce qui n'a pas été suffisant pour accéder à une place aux séries éliminatoires.